-
L’économie mondiale promise à des perspectives trop peu rassurantes. Quel impact pour le Maroc ?
-
Mise en avant à Tanger des efforts du Maroc en matière de lutte contre les crimes de blanchiment de capitaux
-
Signature d'un accord d'exemption de visa pour les passeports ordinaires entre le Maroc et l'Azerbaïdjan
-
Série d'entretiens de Nasser Bourita en marge du 15ème sommet islamique
-
Ouverture de l'ambassade du Royaume du Maroc en Gambie
Nul doute que le PJD doit ses dernières victoires électorales au réseau des préposés religieux, actifs dans ses rangs et au sein de sa branche idéologique le MUR. Leur présence dans les mosquées et les écoles coraniques et de l’enseignement originel leur donne plus d’avantages pour agir, persuader et mobiliser, profitant ainsi du discours religieux et de son aspect dissuasif.
Plusieurs plaintes ont été émises par des citoyens, des associations de proximité et même, des partis politiques, relatives à l’instrumentalisation des lieux de culte à des fins politiques. La période électorale a été le pic de l’activisme de ces personnes d’obédience politico-religieuse ou du moins actives lors des élections.
Il était donc temps que le département d’Ahmed Taoufiq prenne des mesures dissuasives voire des sanctions à l’encontre de ceux qui ne respectent pas la neutralité souhaitée. Sans s’en cacher, des centaines de préposés religieux, qui perçoivent des deniers publics et qui sont censés rester neutres, s’alignent manifestement sur les thèses du PJD.
Sur fond de ces plaintes, les autorités ont mené des enquêtes conclu que pas moins de deux cent prédicateurs se trouvent impliqués dans des manquements à leur devoir. Pour rappel, 150.000 préposés religieux exercent dans plus de 55.000 mosquées à travers le Royaume.