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Ces frappes, les premières en Syrie, ont été faites "dans le respect de notre autonomie d'action, en coordination avec nos partenaires de la région". Elles confirment la détermination à "lutter contre la menace terroriste que constitue Daech", souligne l'Elysée, sans plus de précisions sur l'opération, a indiqué l’AFP.
"Nous frapperons à chaque fois que notre sécurité nationale sera en jeu", ajoute la présidence française, alors que l'exécutif avait invoqué la légitime défense pour justifier son intention de mener des frappes aériennes en Syrie contre le groupe Etat islamique, tout en excluant une intervention terrestre.
Considérant cependant que "le chaos syrien doit trouver une réponse globale" et que "les populations civiles doivent être protégées contre toutes les formes de violences, celles de Daech et des autres groupes terroristes, mais aussi contre les bombardements meurtriers de Bachar Al Assad", l'Elysée estime que "plus que jamais, l'urgence est à la mise en place d'une transition politique".
La réalisation de cette transition, qui associerait "des éléments du régime et de l'opposition modérée", la France "y est engagée" et y travaillera activement, avec l'ensemble des acteurs impliqués, en soutien de l'envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie, selon le communiqué.
L'annonce de ces premières frappes intervient alors que le président François Hollande est à New York dimanche et lundi pour la 70e Assemblée générale de l'ONU.
Le président français a appelé mercredi à Bruxelles à l'organisation d'une nouvelle conférence de l'Onu sur la Syrie, à la suite de celles de juin 2012 et février 2014, dites de "Genève I et II".
Par ailleurs, au moins 17 personnes, dont quatre enfants, ont été tuées dans une frappe de l'armée syrienne sur le seul quartier encore tenu par les rebelles à Homs, troisième ville du pays, rapporte dimanche l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
"Les forces du régime ont lancé samedi un missile sol-sol sur le quartier de Waer à Homs, tuant au moins 17 personnes en majorité des civils, dont quatre enfants et quatre femmes", indique l'ONG qui dispose d'un large réseau de sources à travers la Syrie.
Au moins un rebelle figure parmi les morts.
Waer est le dernier quartier de Homs encore tenu par les insurgés où plus de 100.000 civils et rebelles sont encore assiégés par l'armée. Plusieurs tentatives de trêves ont échoué entre le régime de Bachar Al Assad et les insurgés.
En mai 2014, la vieille ville de Homs, un des principaux bastions des rebelles en Syrie, est tombée aux mains de l'armée après un siège asphyxiant de deux ans.
Baptisée "capitale de la révolution", Homs a été l'une des premières villes à se soulever contre le régime d'Assad au début de la révolte en mars 2011. Celle-ci avait commencé par des manifestations pacifiques qui, réprimées dans le sang, ont dégénéré en rébellion armée puis en guerre civile meurtrière.