Autres articles
-
Un teckel retrouvé après une fugue de 529 jours en Australie
-
Des pistes intéressantes contre la résistance aux antibiotiques
-
Plus de deux milliards de personnes risquent de basculer dans la pauvreté
-
La Chine annonce que sa capacité en énergie éolienne et solaire dépasse pour la première fois le thermique
-
Aux Pays-Bas, l'épineux problème des pesticides sur les fleurs
Depuis 2006, le syndrome du CCD (Colony Collapse Disorder) décime les abeilles domestiques. Malgré de nombreuses recherches, cette disparition restait inexpliquée... jusqu'à aujourd'hui.
D'après le New York Times, le mystère est en passe d'être résolu. Une nouvelle étude, fruit d'un partenariat entre des scientifiques militaires et des entomologistes, a identifié un, voire deux, nouveaux suspects. Le phénomène pourrait s'expliquer par l'association d'un virus et d'un champignon. On ne sait pas encore pourquoi cette combinaison est fatale pour les abeilles. Mais les preuves sont solides: le virus et le champignon en question prolifèrent dans un climat froid et humide, et agissent dans l'intestin des insectes.
Cette découverte a été possible grâce à un outil militaire que les scientifiques ne possèdent pas: une banque de données de l'armée américaine répertoriant toutes les caractéristiques génétiques d'une énorme quantité de virus, bactéries et champignons, explique Popular Science.
"C'est le même procédé que Google, on rentre un mot et on trouve ensuite tous les sites où ce dernier est employé", explique Michael DuBow, professeur à l'université Paris-Sud cité par Le Figaro, qui analyse la démarche des chercheurs. L'équipe, pilotée par Jeremy Bromenschek, un chercheur qui a longtemps travaillé avec l'armée américaine pour apprendre aux abeilles à détecter les explosifs, a d'abord recensé les protéines présentes à l'intérieur des corps des abeilles mortes de CCD à l'aide d'un spectromètre de masse. Ensuite, elle a recherché à quels micro-organismes ces éléments appartiennent, en utilisant la fameuse banque de données. À partir de là, poursuit Le Figaro, les chercheurs se sont intéressés à tous les parasites pathogènes des abeilles, en éliminant tous ceux qui ne se retrouvaient pas dans tous les échantillons. Au bout du compte, ils ont trouvé deux suspects: un virus appartenant à la famille des Iridoviridae et un champignon microscopique unicellulaire Nosema ceranae.
D'après le New York Times, le mystère est en passe d'être résolu. Une nouvelle étude, fruit d'un partenariat entre des scientifiques militaires et des entomologistes, a identifié un, voire deux, nouveaux suspects. Le phénomène pourrait s'expliquer par l'association d'un virus et d'un champignon. On ne sait pas encore pourquoi cette combinaison est fatale pour les abeilles. Mais les preuves sont solides: le virus et le champignon en question prolifèrent dans un climat froid et humide, et agissent dans l'intestin des insectes.
Cette découverte a été possible grâce à un outil militaire que les scientifiques ne possèdent pas: une banque de données de l'armée américaine répertoriant toutes les caractéristiques génétiques d'une énorme quantité de virus, bactéries et champignons, explique Popular Science.
"C'est le même procédé que Google, on rentre un mot et on trouve ensuite tous les sites où ce dernier est employé", explique Michael DuBow, professeur à l'université Paris-Sud cité par Le Figaro, qui analyse la démarche des chercheurs. L'équipe, pilotée par Jeremy Bromenschek, un chercheur qui a longtemps travaillé avec l'armée américaine pour apprendre aux abeilles à détecter les explosifs, a d'abord recensé les protéines présentes à l'intérieur des corps des abeilles mortes de CCD à l'aide d'un spectromètre de masse. Ensuite, elle a recherché à quels micro-organismes ces éléments appartiennent, en utilisant la fameuse banque de données. À partir de là, poursuit Le Figaro, les chercheurs se sont intéressés à tous les parasites pathogènes des abeilles, en éliminant tous ceux qui ne se retrouvaient pas dans tous les échantillons. Au bout du compte, ils ont trouvé deux suspects: un virus appartenant à la famille des Iridoviridae et un champignon microscopique unicellulaire Nosema ceranae.