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A l’indépendance du Niger et de la Haute Volta, les limites administratives se transforment en frontière internationale. De part et d'autres, des populations de même origine, majoritairement peules et goumantjés.
Mais au fil du temps des familles s'étendent sans tenir compte des limites territoriales d'un espace non borné. Des villages semi-nomades se déplacent au point parfois de se retrouver de l’autre côté de la frontière transnationale.
Très vite apparaissent des conflits de zones de pâturages ou de propriété de puits, qui finissent par des règlements de compte souvent meurtriers.
Dès les années 60, les deux Etats ont cherché à régler l'affaire. Sur les 630 km de frontières communes, 22 bornes ont été installées mais près de 375 km posent toujours problème. Le Burkina et le Niger ont donc décidé de saisir la Cour internationale de justice de La Haye pour régler ce différend frontalier. Les deux Etats se sont entendus sur cette procédure pour trouver une solution juridique commune à des problèmes de gestion d'espace qui datent de la période coloniale.
En décidant de s'en remettre à la Cour internationale de justice, le Niger et le Burkina s'engagent à respecter les futures limites frontalières proposées par la CIJ. Dans la sous région d'autres différends frontaliers ont ainsi été réglés entre le Burkina et le Mali, entre le Niger et le Bénin.
Pour la frontière nigéro-malienne, une commission technique paritaire est en train de plancher sur la question. Faute de solution à l'amiable, c'est la CIJ qui récupèrera le dossier.