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A rappeler que c’est la première fois que les pays frontaliers du Sahara marocain, en l’occurrence l’Algérie et la Mauritanie, prennent part aux pourparlers concernant cette question. L’envoyé onusien a affirmé que les différentes parties présentes à cette réunion informelle ont réitéré leur volonté et leur détermination à aller de l’avant en poursuivant les négociations le plus tôt possible. Il a confirmé, par ailleurs, la tenue prochainement d’une autre réunion dont la date et le lieu seront fixés ultérieurement.
Pour le Maroc, la réunion informelle de Durnstein a été l’occasion pour rappeler que le Sahara est et restera marocain et expliquer l’essence de la philosophie de l’Initiative marocaine qui accorde une large autonomie aux populations sahraouies, en leur permettant de gérer leurs affaires sociales, économiques, de développement et d'investissement dans le cadre de la souveraineté marocaine. Pour le Maroc, elle reste une plate-forme réaliste de dialogue et de négociations que la communauté internationale a accueillie avec enthousiasme. Dans ce sens, Fassi Fihri, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, a expliqué que la rencontre de Durnstein a été aussi l'occasion pour rappeler "l'effort qui a été fait pour mettre sur la table une proposition qualifiée de sérieuse, crédible et parfaitement conforme aux standards internationaux et à la légalité internationale".
M.Fihri a, par ailleurs, déploré la situation de nos compatriotes séquestrés dans les camps de Tindouf et émis le vœu de voir la concrétisation du Maghreb avec ses quatre composantes. « La délégation marocaine va saisir toutes les opportunités pour présenter cette initiative d'autonomie, et pour insister sur sa vision prospective de la construction du Maghreb, de réconciliation et de volonté politique pour trouver une solution et ne pas continuer de vivre les affres de la séparation, de réaliser les retrouvailles et construire l'Union du Maghreb Arabe", a-t-il spécifié.
Il est à rappeler que la mission de l’envoyé onusien est d’aider les différentes parties concernées par la question du Sahara marocain à trouver une solution dans le cadre des résolutions 1813 et 1871 émanant du Conseil de sécurité. Ces deux résolutions invitent aussi les parties "à faire preuve de réalisme et d'esprit de compromis" et à "entrer dans des négociations substantielles et de fond. La communauté internationale et l’Initiative marocaine saluée par plusieurs puissances cherchent à mettre fin à un conflit commandité par l’Algérie et qui n’a que trop duré, entravant ainsi l’émancipation de toute la région du Maghreb.