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Mobilisés, déterminés et solidaires pour réussir le pari du développement et de l’intégrité territoriale

Un sale pétrin qu'est le leur. Les dernières élections communales et régionales, en cours toujours, ont démontré leur vrai visage. Des pseudo-analystes qui ne font que ciseler des mots, des phrases et des discours incohérents, extravagants et absurdes. J'allais même dire abjects. Ce qui les unit tous est qu'ils sont tous de sexe masculin, mais aussi qu’ils sont tous arrogants !
Ils parlent avec une confiance en soi rare. Une grande audace. Une nette évidence. La relativité n’est pas leur tasse de café. Et enfin, une détermination à vouloir paraître pertinent et perspicace. La langue, le langage et tous les procédés linguistiques d'argumentation sont investis pour amadouer les uns et tancer les autres. Les intentions futures des uns et/ou conjoncturelles des autres régissent et décident des analyses à "servir".
A chaque jour suffit sa peine. Les élections sont à la fois utiles et inutiles. Les partis sont à la fois nécessaires et sans raison d’être. L’analphabétisme n’influe pas grandement sur les choix, mais en même temps permet d’avoir bien en main les résultats des élections. Le local est permissif en matière des alliances, mais aussi, ces alliances sont contre nature … autant de propos rocambolesques à méditer.
La cause de ces volte-face? Une perte patente de repères. Le passé "simple", comme le passé récent de certains, dénotent des alignements arrivistes auprès de vrais maîtres. Ayant le flair d'opportunistes, ils connaissent très bien les raccourcis à emprunter et les "Louis XIV" à courtiser. Mais une fois, délaissés du fait de certains rythmes plus rapides que leurs réflexes "intellectualistes", ils commencent à tirer sur tout ce qui bouge et essayent de se refaire une virginité, longtemps perdue.
Pour ces gens là, les élections, les partis politiques, le militantisme, la démocratie, le peuple, les électeurs, l'analphabétisme, l'école publique, le système de santé...ne sont que des sujets de spéculation, voire de divagation. Et là, bonjour les paradoxes. L’on se permet toutes les valses. La cohérence entre les dires d’hier et d’aujourd’hui ne va pas de soi. La vision n’est pas prioritaire. Certains médias ne cherchent qu’à noircir leurs pages, ces lyncheurs sont facilement disponibles. Certains d’entre eux proposent même leurs services.
Le crédit de leurs propos ? Pas la peine de le chercher dans leurs agiotages. Une grande partie d'entre eux remonte le temps et cherche désespérément une photo ou un fait qui les lie à un passé composé de militantisme et de résistance… un passé « glorieux » ! Un argument de taille, selon eux, pour camoufler leur désengagement total, pour déguiser leurs palinodies déshonorantes et même pour pardonner leurs paradoxes funambulesques. Pour vous dire, chez ces gens-là, on ne choisit pas, on se place. On se case... en attendant des lendemains meilleurs.
Du coup, vous ne saurez jamais s'ils sont de gauche ou de droite, libéraux ou socialistes ou pro-islamistes ou contre eux. Tout cela n'est que positionnements classiques et obsolètes, lancent-ils ! D'ailleurs, un analyste qui "se respecte" (on ne sait pas de qui) ne se case jamais, glissent-ils. Ils n'ont pas de honte à s'afficher avec les uns et les autres, à les servir en même temps et à manger à tous les rateliers. Un agent double… Un agent multiple !