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Mobilisés, déterminés et solidaires pour réussir le pari du développement et de l’intégrité territoriale
Sans aucun égard à la solennité et au caractère de l'événement mondialement célébré, le diplomate algérien a consacré une partie de son discours pour attaquer le Maroc avec des termes virulents et inappropriés au sujet du Sahara marocain, et désobligeants à l'égard de l'intégrité territoriale et de l'unité nationale du Royaume.
La réaction de la délégation marocaine a été à la hauteur de la provocation algérienne.
Le représentant permanent adjoint du Maroc à l'ONU, Abderrazzak Laassel, a ainsi rappelé qu'il est regrettable d'entendre certains s'élever à l'occasion de cette célébration pour demander l'application de tel ou tel droit, alors qu'ils privent leurs propres populations de ces mêmes droits.
M. Laassel a ajouté qu'"au moment où nous fêtons le 70ème anniversaire des Nations unies, un des plus anciens peuples de l'Afrique continue d'être privé de son droit à l'autodétermination", soulignant qu'il est "regrettable que les aspirations légitimes du peuple autochtone de la Kabylie soient toujours bafouées au 21ème siècle. Ses droits humains sont violés au quotidien, ses représentants légitimes sont persécutés et ses leaders sont pourchassés, y compris quand ils sont en exil".
Le diplomate marocain a rappelé, à cet égard, l'obligation politique des Nations unies de réparer cette injustice historique à l'égard des Kabyles.
M. Laassel a fait savoir que ce peuple de 8 millions de personnes, vieux de 9 mille ans, doit lui aussi jouir de son droit à l'autonomie et à la reconnaissance de son identité culturelle et linguistique et ce, conformément à l'article 1 de la Charte des Nations unies, à l'article 2 de la Déclaration universelle des droits de l'Homme, à l'article premier des deux Pactes internationaux relatifs aux droits économiques, sociaux et culturels et aux droits civils et politiques et aux articles 1 à 4 de la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones.
De nombreuses délégations ont, en privé, critiqué la délégation algérienne pour avoir introduit l'agenda national de son pays dans la célébration du 70ème anniversaire des Nations unies.
Ces délégations ont considéré que cet événement est censé être un moment de consensus et d'unité de la communauté internationale face aux défis multidimensionnels qui menacent l'humanité, et non de clivages ni de déballages des différends bilatéraux.