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Les travaux de la réunion d’urgence du Comité ministériel arabe chargé de l’action internationale face aux politiques et mesures israéliennes illégales à Al-Qods occupée se sont ouverts jeudi à Amman, avec la participation du Maroc.
Le Maroc est représenté à cette réunion, tenue sur invitation de la Jordanie qui préside le Comité, par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita.
En plus du Royaume du Maroc, le Comité comprend le Royaume d’Arabie Saoudite, le Royaume de Jordanie, la Palestine, le Qatar, l’Egypte, la Tunisie en tant que présidente du Sommet arabe, ainsi que l’Algérie.
De même, prennent part à cette réunion, l’Etat des Emirats arabes unis, étant le pays arabe membre du Conseil de sécurité, ainsi que le secrétaire général de la Ligue des Etats arabes.
La réunion examine les derniers développements sur la scène palestinienne, les moyens à même d'aboutir à une désescalade de la situation à Al-Qods et dans l’esplanade de la Mosquée Al-Aqsa, ainsi que les répercussions de ces développements et les affrontements entre les parties palestinienne et israélienne.
Il est question également, lors de cette réunion, d’examiner les moyens de mettre fin aux pratiques ciblant l’identité arabo-islamique et chrétienne de la Ville sainte.
Cette réunion est la quatrième du genre tenue par le Comité institué l’année dernière par le Conseil ministériel de la Ligue arabe. La dernière réunion en date a eu lieu en septembre dernier au Caire, en marge des travaux de la 157ème session du Conseil de la Ligue arabe au niveau ministériel.
Position ridicule du représentant de l'Algérie
Constatant que la déclaration finale du comité comprenait un paragraphe soulignant le rôle de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods et de l'Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif, dans le soutien de cette ville sainte et la résistance de ses habitants, le représentant algérien a exigé que la déclaration comporte également un paragraphe sur le rôle présumé du président algérien à cet égard.
Cependant, les participants n'ont prêté aucune considération à cette demande et la déclaration a été ainsi adoptée à l'unanimité telle que proposée par la présidence du Comité et du Secrétariat général de la Ligue des Etats arabes, avec l'intégralité du paragraphe susmentionné relatif à la présidence du Comité Al-Qods.
Le rejet par le Comité de la demande algérienne a consacré ainsi l'isolement de l'Algérie qui n'avait d'autres choix que de formuler des réserves sur la déclaration, lesquelles n'affectent pas le consensus arabe envers le soutien à Al Qods et ses habitants.