Participants et visiteurs ont pleinement vécu le Maroc culturel au 20ème SIEL

L’absence des éditeurs syriens est à déplorer

Lundi 24 Février 2014

Participants et visiteurs ont pleinement  vécu le Maroc culturel au 20ème SIEL
La 20ème édition du Salon international de l’édition et du livre a baissé le rideau dimanche 23 février 2014, à l’issue de dix jours d’expositions, de débats, de lectures de poèmes, et de soirées artistiques. Tout au long de ces dix jours, le SIEL, qui est devenu un événement culturel  incontournable au Maroc, a enregistré l’affluence d’un très grand nombre de visiteurs,  de toutes les générations et de tous les niveaux socioculturels. 
Placée sous le thème «Vivre le Maroc culturel», cette 20e édition a connu la participation de 800 éditeurs, issus de 54 pays. Avec près de 120 manifestations culturelles, soit une moyenne de 10 rencontres par jour, et la participation de 380 auteurs marocains, en plus de 75 venus de pays étrangers, la programmation culturelle du SIEL a été d’une grande richesse.  En effet, des  écrivains et des intellectuels ont présenté leurs derniers ouvrages  au public. Ces rencontres littéraires ont permis d’aborder une grande diversité de thèmes, invitant ainsi le public à réfléchir sur des aspects importants  de la culture dans notre pays. On citera parmi ces auteurs, les Marocains Tahar Ben Jelloun et Youssef Fadel, la Palestinienne Leila Shahid, et le Mexicain Eduardo García Aguilar.
Contrairement aux années précédentes, on ne s’est pas contenté d’un seul pays comme invité  d’honneur. Ce sont plutôt les 15 pays de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui ont été les invités de cette édition. D’ailleurs,  les treize ministres de la Culture, de ladite Communauté, ont été présents lors de cette édition. “Ce qui constitue une première dans l’histoire des Salons du livre dans le monde arabe», comme l’a souligné Hassan El Ouazzani, directeur du livre au ministère de la Culture, dans un entretien accordé à Libé. Une façon de mettre l’accent sur l’ancrage africain du Royaume. 
Par ailleurs, les Prix du Maroc du livre ont été décernés aux lauréats de l’année 2013, lors de l’inauguration de l’édition 2014 du SIEL. Un des temps forts de cette édition a été celui  de la remise du Prix international de poésie Argana 2013 à Yves Bonnefoy. Un poète qui a élaboré, à travers une expérience exceptionnelle,  une œuvre plurielle,  aux profondes dimensions humaines. En outre, cette édition a réservé un hommage posthume à la mémoire de l’artiste peintre, disparu en 2013, Mohamed Chebâa, qui reste une figure de proue de la peinture marocaine postmoderne.
D’autre part, le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) et l’Instance centrale de prévention de la corruption (ICPC) ont également été de la partie, avec l’implantation d’un stand commun sous le signe «Mes droits, mon avenir», consacré à la promotion des droits des enfants. Où les enfants avaient un rendez-vous quotidien avec une personnalité marocaine ou étrangère pour discuter de leurs  droits, dans différents domaines. 
Le Réseau de la lecture au Maroc a également été présent à cette édition du SIEL, dans le stand même du ministère de la Culture. Tentant de faire aimer le livre aux visiteurs et de présenter son action citoyenne dans ce sens. Une initiative louable, qui cherche à donner le goût de la lecture au public marocain, qui se détourne de plus en plus du livre.  
Sur un autre plan, quelque 500 jeunes de différents horizons ont bénéficié du programme jeunesse, organisé par le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), dans le cadre de sa participation à ce Salon. En effet, le CCME a proposé au jeune public des animations quotidiennes spécifiques autour des thématiques de l’immigration et de l’altérité. En ciblant particulièrement des élèves en provenance d’établissements scolaires ruraux de la région du Grand Casablanca.
Il faudra également souligner la grande diversité culturelle qui a marqué cette 20e édition : Si l’on se réfère aux données statistiques, concernant les 120.000 titres qui ont été exposés, lors de cette édition, on s’apercevra “que les différents champs de la connaissance ont été équitablement représentés”, comme l’a affirmé le directeur du livre au ministère de la Culture.

Mehdi Ouassat

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