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Paris, un collectif de plus en plus solide

Vendredi 4 Octobre 2019

Après la victoire de prestige, la confirmation en territoire hostile: le PSG, en signant mardi un second succès d'affilée en Ligue des champions sur le terrain de Galatasaray (1-0), a démontré que la leçon inaugurale infligée au Real Madrid (3-0) n'avait rien d'un hasard.
"On a fait un match avec beaucoup de personnalité, un match vraiment dur"; "dans le vestiaire tout le monde réalise qu'on a bien travaillé" : après le coup de sifflet final, les Parisiens ont tout de suite mesuré l'importance d'un tel résultat pour la suite de leur aventure européenne.
Au-delà de la bonne opération comptable, une position de leader du groupe A avec cinq longueurs d'avance sur son rival madrilène, les coéquipiers de Thiago Silva ont surtout réussi à dégager certaines qualités insoupçonnées dans un climat aussi hostile que brûlant : un collectif cohérent, compact, à la solidité mentale exemplaire.
D'où vient une telle métamorphose dans cette équipe capable de dilapider une avance de deux buts sur son terrain il y a 7 mois, lors du huitièmes de finale retour contre Manchester United ?
En grand partie grâce à un nouveau trio au milieu de terrain. On attendait la "MCN", l'attaque la plus chère du monde composée de Kylian Mbappé, Edinson Cavani et Neymar, et c'est la "MGV" qui a endossé le rôle de locomotive du PSG.
Du repositionnement de Marquinhos en sentinelle, au recrutement d'Idrissa Gueye, les coéquipiers de Marco Verratti ont retrouvé la maîtrise qui leur faisait défaut depuis les départs de Blaise Matuidi, Thiago Motta, et dans une certaine mesure Adrien Rabiot.
Souverain face au Real, puis contre Galatasaray, le trio a encore permis à la charnière Thiago Silva-Kimpembe de ne pas concéder de but. Tout en permettant aux ailiers Angel Di Maria et Pablo Sarabia de se concentrer sur les tâches offensives, à l'image du but victorieux de Mauro Icardi.
"Jouer avec des joueurs de niveau, avec de telles qualités, c'est plus facile pour n'importe qui", a salué l'Argentin en zone mixte.
S'il n'avait plus qu'à pousser le ballon dans les buts (1-0, 52e) à la suite du caviar de Sarabia, force est de constater qu'Icardi a marqué des points pour la suite avec son premier but sous ses nouvelles couleurs.
"Je ne suis pas encore à 100 % mais avec un but, les douleurs passent. Je vais tenter de bien récupérer et jouer le prochain match de la meilleure manière possible, a-t-il déclaré. Arriver dans une équipe avec autant de joueurs qui parlent espagnol m'a facilité l'adaptation."
En l'absence d'Edinson Cavani, blessé, l'ancien intériste avait même été préféré à Kylian Mbappé, laissé sur le banc, malgré son retour de blessure, au coup d'envoi. Pari gagnant pour Thomas Tuchel, qui peut compter désormais sur une arme supplémentaire dans son incroyable arsenal offensif.
"Ce n'était pas le but le plus difficile à marquer mais c'était une action jouée d'une manière excellente. Il a travaillé beaucoup. C'est bien il peut s'améliorer et gagner en confiance et en capacité physique", a salué son entraîneur.
Et dire que Paris a joué ses deux premiers matches en C1 sans Neymar, l'homme en forme du début de saison, ni Edinson Cavani, toujours blessé ! Même Kylian Mbappé, le meilleur buteur de la saison dernière, n'est pas encore à 100%... C'est dire le potentiel encore inexploité de l'équipe parisienne.
Hâte d'être au complet ? "Bien sûr, c'est vraiment important de récupérer tout le monde, souligne Marco Verratti. On a besoin d'eux. Mais je suis content parce que le coach peut compter sur tout le monde. Après, on sait qu'avec Neymar, on sera plus fort..."
Auteur de trois buts décisifs en Ligue 1, respectivement face à Strasbourg, Lyon et Bordeaux, la superstar brésilienne a affiché un niveau laissant entrevoir de très grandes promesses. Dans trois semaines à Bruges, sa suspension bouclée, Neymar sera là.
"On a bien commencé, mais il reste encore quatre matches. Et il peut toujours se passer quelque-chose dans un match de Ligue des champions car toutes les équipes sont bien organisées, sont fortes", prévient encore Marco Verratti. On a vu par exemple Bruges qui a réussi à faire un match nul (2-2) à Madrid... On est sur la bonne voie, mais on n'a encore rien fait".


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