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Ould Bouhali a été alors convoqué au ministère de la Défense algérien où il avait été sermonné sans plus. Ne disposant pas d'un éventuel remplaçant aussi fidèle et aussi soumis que lui, il a été maintenu à son poste.
Mais les prises d'otages à l'intérieur même des camps du Polisario qui ne pouvaient être perpétrées qu'avec la complicité de hauts responsables du mouvement séparatiste et les enquêtes qui ont suivi avaient pointé du doigt les services relevant de Bouhali et du département qu'il dirige. Le Département du renseignement et de la sécurité (DRS) algérien a continué, néanmoins, à fermer l'œil sur son protégé et sur ses agissements. Et ce jusqu'à la publication par le quotidien espagnol ABS de sa dernière déclaration reconnaissant les liens du Polisario avec AQMI.
Le ministère algérien de la Défense a alors convoqué Khaddad, un autre Sahraoui, mais d'origine mauritanienne celui-ci, auquel il a été ordonné de faire porter le chapeau des relations du Polisario avec la nébuleuse terroriste à Ould Bouhali donnant, de la sorte, au DRAS une raison pour limoger son protégé. Qui veut tuer son chien, dit-on, l'accuse de rage ! Khaddad aurait, selon des sources des camps de Tindouf, accusé Bouhali d'être impliqué dans tous les trafics qui sévissent dans les camps et qui touchent à la drogue et aux armes.
Le limogeage de ce dernier intervient donc dans un contexte où une nouvelle coalition est en train de se former pour lutter plus efficacement contre les mouvements terroristes qui risquent d'embraser toute la région en l'afghanisant et qui comprendrait, selon le journal en ligne espagnol, Al Confidencial digital, la France, la Grande-Bretagne, l'Espagne, les USA et plusieurs pays proches de la zone du Sahel, dont le Maroc.







