Oriental : Protestations sur fond de problèmes sociaux

La situation sociale dans la région de l'Oriental vit des protestations en tout genre. Diplômés chômeurs, clients de l'ONEP, enseignants, habitants de localités sans infrastructures, paysans … toutes les catégories sociales expriment leurs revendications. A Figuig, les enseignants catégorie 3 août appellent le ministère de tutelle à répondre à leur doléance majeure, à savoir régler leur situation financière avec effet rétroactif du 1er janvier 2010, ainsi que leur situation administrative. Pour faire pression, ils projettent d'observer une grève les 25/26 et 27 novembre courant.
A Talsint, la population a organisé, mercredi 24 novembre, un sit-in pour protester contre les fausses promesses du président de la commune rurale. Les habitants d'Aït Marghich ont rejoint le siège de la commune, puis le caïdat local. Leurs revendications sociales sont claires : aménagement de la route menant à Talsnit et intégration de leur commune dans le projet d'aménagement urbain de cette zone.
A Bouânan, la population refuse de payer les factures de l'ONEP, à l'instar des habitants de Bouaârfa. Les raisons avancées ont trait au non-respect par l'Office des termes du procès verbal du 1er mars 2010, objet d'accord  avec les représentants des habitants, dont notamment "l'achèvement des travaux et le traitement des points noirs sur une durée de trois mois". A Bouarfa et Beni Tdjit, les protestations des diplômés chômeurs continuent de ponctuer le quotidien de l'espace public. Face à ces vagues de protestations, les autorités locales préfèrent garder le silence. Elles n'amorcent le dialogue qu'une fois la situation aura atteint un seuil critique.