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Selon le directeur de l'OSDH, de violents combats ont éclaté dans la région du Djebel Azzan, à une dizaine de kilomètres au sud de la grande ville du nord de la Syrie, divisée entre forces gouvernementales et rebelles.
La région ciblée par l'armée syrienne et l'aviation russe est située près de l'autoroute qui relie Alep à Damas, précise Rami Abdoulrahmane. Depuis le début des frappes aériennes russes le 30 septembre, les forces de Bachar al Assad sont repassées à l'offensive dans plusieurs régions de l'ouest de la Syrie, d'abord dans les provinces de Lattaquié, Hama et Idlib perdues cet été et plus récemment dans celle de Homs.
La cible officielle de Moscou est le groupe djihadiste Etat islamique mais la plupart des attaques ont visé d'autres groupes rebelles syriens.
Vladimir Poutine a évoqué vendredi des "progrès dans la lutte contre l'Etat islamique" et déclaré que Moscou, allié à l'Iran chiite au Proche-Orient, discutait également de "coopération antiterroriste" avec plusieurs pays arabes sunnites et avec Israël. Le président russe, qui participe au sommet des dirigeants des ex-républiques soviétiques d'Asie centrale à Bourabaï, au Kazakhstan, a fait état de discussions avec l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, l'Egypte, la Jordanie et Israël en vue de coordonner la lutte contre le terrorisme. Vladimir Poutine a par ailleurs annoncé la création d'une force d'intervention commune entre la Russie et ses anciens satellites d'Asie centrale pour défendre les "frontières extérieures" de l'ex-Union soviétique en cas de crise.
La Russie mène depuis le 30 septembre des frappes aériennes en Syrie, officiellement dirigées contre le groupe djihadiste Etat islamique (EI), même si elles ont surtout visé jusqu'à présent des régions de l'ouest du pays tenues par des groupes rebelles syriens. Moscou vient également d'établir à Bagdad un centre de renseignement commun avec l'Irak, l'Iran et la Syrie, dont les informations ont déjà servi à mener des frappes aériennes contre l'EI en Irak, selon le gouvernement irakien.