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Une nouvelle étude baptisée EPICE, menée par l’Institut français de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), est actuellement en cours dans l’une des régions les plus touchées par les retombées radioactives de l’accident de Tchernobyl, au sud-est de la Russie. EPICE va déterminer si des maladies non-cancéreuses peuvent être imputées à cet accident.
Depuis le 26 avril 1986, date de la catastrophe de la centrale nucléaire de Tchernobyl en Ukraine, certains sols de la région de Bryansk sont toujours contaminés au césium 137 à des taux cent fois supérieurs au maximum estimé en France au moment de l’accident. Les éléments radioactifs ont contaminé les plantes et les champignons, nourriture du gibier, et les récoltes des jardins consommées par la population, même si cela leur est vivement déconseillé.
L’étude EPICE a pu être lancée grâce à l’alerte de chercheurs biélorusses sur les cas fréquents d’arythmie cardiaque et de cataracte chez les enfants qui vivent dans ces zones contaminées. Environ 18.000 enfants scolarisés vont être examinés, la moitié ne vivant pas dans une zone irradiée. L’étude devrait durer 4 ans : la première phase concerne les pathologies cardiaques et la mesure de l’irradiation, la seconde s’intéressera à la détection de la cataracte.
De nombreux cas de cancers de la thyroïde et de leucémies ont été constatés dans la région de Bryansk. L’espérance de vie y est similaire à celle de l’ensemble de la Russie. Environ 0,5 % de la population de cette région est contaminée à des doses très élevées. La crise économique et le système de santé défaillant ne contribuent pas à aider ces malades à se soigner. Mais les enfants détectés par l’étude EPICE seront pris en charge et soignés par les spécialistes présents.
Depuis le 26 avril 1986, date de la catastrophe de la centrale nucléaire de Tchernobyl en Ukraine, certains sols de la région de Bryansk sont toujours contaminés au césium 137 à des taux cent fois supérieurs au maximum estimé en France au moment de l’accident. Les éléments radioactifs ont contaminé les plantes et les champignons, nourriture du gibier, et les récoltes des jardins consommées par la population, même si cela leur est vivement déconseillé.
L’étude EPICE a pu être lancée grâce à l’alerte de chercheurs biélorusses sur les cas fréquents d’arythmie cardiaque et de cataracte chez les enfants qui vivent dans ces zones contaminées. Environ 18.000 enfants scolarisés vont être examinés, la moitié ne vivant pas dans une zone irradiée. L’étude devrait durer 4 ans : la première phase concerne les pathologies cardiaques et la mesure de l’irradiation, la seconde s’intéressera à la détection de la cataracte.
De nombreux cas de cancers de la thyroïde et de leucémies ont été constatés dans la région de Bryansk. L’espérance de vie y est similaire à celle de l’ensemble de la Russie. Environ 0,5 % de la population de cette région est contaminée à des doses très élevées. La crise économique et le système de santé défaillant ne contribuent pas à aider ces malades à se soigner. Mais les enfants détectés par l’étude EPICE seront pris en charge et soignés par les spécialistes présents.