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Le porte-parole de Catherine Ashton a tenu à préciser que l’Union européenne et le Maroc signeront en juin à Bruxelles un partenariat sur la mobilité. Cet accord prévoit notamment de faciliter les procédures d’octroi des visas pour certaines catégories de personnes, notamment les étudiants, les chercheurs et les hommes d’affaires.
L’UE va aussi aider le Maroc à renforcer sa capacité sur les plans législatif, institutionnel et opérationnel dans les domaines liés à la migration, à la lutte contre la migration clandestine, et les réseaux de trafic de migrants.
Tout au long de cette visite à Bruxelles, les responsables n’ont cessé de répéter la phrase «More for more» signifiant : plus le Maroc avancera dans les réformes et plus l’Europe soutiendra le Royaume dans ses démarches vers le développement et la démocratie. Une incitation en quelque sorte aux réformes et à l’accélération du processus démocratique. Ils estiment que ce processus avance et que le Maroc dispose de tous les moyens pour accélérer la cadence des réformes démocratiques.
Dans les rapports de suivi et à travers les déclarations, il est clair que l’UE réclame, entre autres, l’opérationnalisation de la nouvelle Constitution, la réforme de la justice par le biais d’une stratégie définie clairement avec un agenda précis, la bonne gouvernance, l’intégration régionale, ainsi que la lutte contre le chômage et en particulier celui des femmes et des jeunes.
En ce qui concerne la question du Sahara marocain, le porte-parole de Catherine Ashton a été très prudent. «Nous soutenons les efforts consentis par le Secrétaire général des Nations unies et son envoyé spécial pour le Sahara. Je ne suis pas habilité à dire plus», a-t-il affirmé.
L’UE est le premier partenaire commercial du Maroc à hauteur de 50 % environ dans l’ensemble des échanges. Les échanges de biens ont atteint en 2012 plus de 26 milliards d’euros alors que ceux des services représentent 7 milliards d’euros. Les investissements directs bilatéraux s’établissent à près de 29 milliards d’euros. C’est dire le destin commun qui lie le Vieux Continent et notre pays.