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A quelques jours du départ de Jean-Pierre Rivère après 14 ans de présidence, Nice aspire à une qualification en Ligue des champions dès cette saison, malgré les restrictions budgétaires.
Rivère, qui avait repris un OGC Nice "en ruine" en 2011, quittera ses fonctions le 20 août à 67 ans. Ce Gersois d'origine part avec "le sentiment d'avoir assuré la pérennité" du club, et "rêve de le laisser en Ligue des champions".
Pour cela, l'équipe de l'entraîneur Franck Haise devra réussir son parcours du combattant. Il débute mercredi par la réception de Benfica (retour à Lisbonne le 12) en tour préliminaire. En cas de qualification, il se poursuivra en barrages fin août, contre un adversaire du même calibre.
L'objectif est d'être prêt pour ces chocs. Le nouveau directeur de la performance, Benoît Delaval, et le staff s'y attellent depuis la reprise le 23 juin. Progressivement, le niveau s'est consolidé comme en atteste la victoire récente contre Feyenoord (2-1), autre prétendant à la C1.
"On n'est jamais prêt à 100%, mais il faut s'en rapprocher", explique Haise, qui entame sa deuxième saison azuréenne et semble avoir bien en main un groupe qui a peu évolué depuis la saison dernière.
L'ancien coach lensois veut une équipe active, conquérante, forte dans le pressing et le contre-pressing. Et ses relais sont solides: Jonathan Clauss, Melvin Bard, Morgan Sanson, et bien entendu, l'inusable capitaine Dante, pour l'ultime saison de sa carrière, à bientôt 42 ans.
Certes, Haise a vu partir en Arabie saoudite son portier Marcin Bulka, pour 15 millions d'euros, et son buteur Gaëtan Laborde, 11 buts la saison dernière.
Mais ils ont été remplacés par le gardien rémois Yehvann Diouf et par l'ailier suédois Isak Jansson, arrivé du Rapid Vienne. En défense, pour pallier les blessures des cadres Ndayishimiye, Abdelmonem et Bombito, le club a misé sur la jeunesse avec le prometteur Jumah Bah, prêté par Manchester City.
La balance financière du mercato est positive. Pourtant, Haise s'attend encore à perdre Pablo Rosario, Jérémie Boga et son meilleur joueur, Evann Guessand. "On sait à 95% qu'Evann partira, confie-t-il. Mais si le 6 août (pour le match face au Benfica, NDLR) il est toujours là, je ne me priverai pas. Il nous aidera peut-être pour la qualification."
Même dans cette hypothèse heureuse, son transfert resterait alors d'actualité pour un club au déficit chronique mais qui redresse ses comptes depuis deux saisons. Aujourd'hui, Nice perd beaucoup moins d'argent que du temps de la gestion de Dave Brailsford (2021-2023), et peut à nouveau compter sur l'appui de son propriétaire, Ineos.
Le groupe britannique de pétrochimie retrouve en effet la main sur la gestion du club après avoir pris ses distances la saison dernière à la demande de l'UEFA, qui entendait lui interdire de gérer simultanément Manchester United, dont il est également actionnaire, et Nice, alors que les deux clubs étaient engagés en Ligue Europa.
Toutefois, la cure d'austérité se poursuit. "Le club a pris les devants par rapport au contexte actuel" de crise financière du foot français, indique Fabrice Bocquet, successeur de Rivère et promu PDG.
On "entre dans une rationalité économique meilleure que par le passé", assure-t-il, malgré la division par quatre des droits TV depuis 2023.
"De 30 millions, on est passé à 15 l'an dernier, et cette année, ce sera 7-8 millions d'euros", détaille Bocquet avant d'expliquer: "Nos charges sont supérieures à 100 millions d'euros, nos revenus, hors transferts, rapportent environ 80 millions. Notre capacité à générer des revenus des transferts permet d'équilibrer à peu près les comptes."
Sinon, Ineos comblera, sans plus. "Aligné avec le club", Haise assure qu'il "s'adapte".
"La vision commune reste claire, assure Bocquet. Être européen, viser des titres et faire de belles performances en compétitions européennes, où on a une revanche à prendre", après le parcours désastreux en Europa League la saison dernière qui avait vu les Aiglons sortir de la compétition dès la phase de ligue, achevé à la 35e et avant-dernière place avec trois nuls et cinq défaites en huit rencontres.
Les Niçois ont l'occasion de rebondir dès mercredi face à Benfica.
Rivère, qui avait repris un OGC Nice "en ruine" en 2011, quittera ses fonctions le 20 août à 67 ans. Ce Gersois d'origine part avec "le sentiment d'avoir assuré la pérennité" du club, et "rêve de le laisser en Ligue des champions".
Pour cela, l'équipe de l'entraîneur Franck Haise devra réussir son parcours du combattant. Il débute mercredi par la réception de Benfica (retour à Lisbonne le 12) en tour préliminaire. En cas de qualification, il se poursuivra en barrages fin août, contre un adversaire du même calibre.
L'objectif est d'être prêt pour ces chocs. Le nouveau directeur de la performance, Benoît Delaval, et le staff s'y attellent depuis la reprise le 23 juin. Progressivement, le niveau s'est consolidé comme en atteste la victoire récente contre Feyenoord (2-1), autre prétendant à la C1.
"On n'est jamais prêt à 100%, mais il faut s'en rapprocher", explique Haise, qui entame sa deuxième saison azuréenne et semble avoir bien en main un groupe qui a peu évolué depuis la saison dernière.
L'ancien coach lensois veut une équipe active, conquérante, forte dans le pressing et le contre-pressing. Et ses relais sont solides: Jonathan Clauss, Melvin Bard, Morgan Sanson, et bien entendu, l'inusable capitaine Dante, pour l'ultime saison de sa carrière, à bientôt 42 ans.
Certes, Haise a vu partir en Arabie saoudite son portier Marcin Bulka, pour 15 millions d'euros, et son buteur Gaëtan Laborde, 11 buts la saison dernière.
Mais ils ont été remplacés par le gardien rémois Yehvann Diouf et par l'ailier suédois Isak Jansson, arrivé du Rapid Vienne. En défense, pour pallier les blessures des cadres Ndayishimiye, Abdelmonem et Bombito, le club a misé sur la jeunesse avec le prometteur Jumah Bah, prêté par Manchester City.
La balance financière du mercato est positive. Pourtant, Haise s'attend encore à perdre Pablo Rosario, Jérémie Boga et son meilleur joueur, Evann Guessand. "On sait à 95% qu'Evann partira, confie-t-il. Mais si le 6 août (pour le match face au Benfica, NDLR) il est toujours là, je ne me priverai pas. Il nous aidera peut-être pour la qualification."
Même dans cette hypothèse heureuse, son transfert resterait alors d'actualité pour un club au déficit chronique mais qui redresse ses comptes depuis deux saisons. Aujourd'hui, Nice perd beaucoup moins d'argent que du temps de la gestion de Dave Brailsford (2021-2023), et peut à nouveau compter sur l'appui de son propriétaire, Ineos.
Le groupe britannique de pétrochimie retrouve en effet la main sur la gestion du club après avoir pris ses distances la saison dernière à la demande de l'UEFA, qui entendait lui interdire de gérer simultanément Manchester United, dont il est également actionnaire, et Nice, alors que les deux clubs étaient engagés en Ligue Europa.
Toutefois, la cure d'austérité se poursuit. "Le club a pris les devants par rapport au contexte actuel" de crise financière du foot français, indique Fabrice Bocquet, successeur de Rivère et promu PDG.
On "entre dans une rationalité économique meilleure que par le passé", assure-t-il, malgré la division par quatre des droits TV depuis 2023.
"De 30 millions, on est passé à 15 l'an dernier, et cette année, ce sera 7-8 millions d'euros", détaille Bocquet avant d'expliquer: "Nos charges sont supérieures à 100 millions d'euros, nos revenus, hors transferts, rapportent environ 80 millions. Notre capacité à générer des revenus des transferts permet d'équilibrer à peu près les comptes."
Sinon, Ineos comblera, sans plus. "Aligné avec le club", Haise assure qu'il "s'adapte".
"La vision commune reste claire, assure Bocquet. Être européen, viser des titres et faire de belles performances en compétitions européennes, où on a une revanche à prendre", après le parcours désastreux en Europa League la saison dernière qui avait vu les Aiglons sortir de la compétition dès la phase de ligue, achevé à la 35e et avant-dernière place avec trois nuls et cinq défaites en huit rencontres.
Les Niçois ont l'occasion de rebondir dès mercredi face à Benfica.