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Deux policiers égyptiens ont été tués par balle tard samedi dans le nord de la péninsule du Sinaï, bastion de la branche égyptienne du groupe jihadiste Etat islamique (EI), a annoncé le ministère de l'Intérieur. Depuis que l'armée a destitué le président islamiste Mohamed Morsi en 2013, des groupes jihadistes ont multiplié les attentats visant les forces de sécurité, disant agir en représailles à la sanglante répression lancée contre les partisans de l'ancien chef de l'Etat. "Un capitaine de police et un policier ont succombé à leurs blessures après que des inconnus leur ont tiré dessus dans la ville d'Al-Arich", chef-lieu du Nord-Sinaï, dans l'est du pays, a indiqué le ministère de l'Intérieur. Le nord du Sinaï est le bastion du groupe jihadiste "Province du Sinaï", autrefois appelé Ansar Beït al-Maqdess mais qui s'est rebaptisé pour marquer son allégeance au "califat" auto-proclamé par l'EI sur une partie de l'Irak et de la Syrie.
Burundi
Une quinzaine de civils ont été tués depuis samedi à la suite d'affrontements qui ont opposé la police burundaise à des anti-3e mandat du président Pierre Nkurunziza, dans les quartiers du nord de Bujumbura, a appris l'AFP dimanche de sources concordantes. "Les affrontements ont commencé samedi à la mi-journée à Mutakura (nord-ouest de la capitale) par une attaque de criminels armés contre des policiers, (...) jusqu'au soir on avait un bilan de deux tués côté assaillants et de deux policiers blessés", a annoncé à l'AFP le porte-parole adjoint de la police, Pierre Nkurikiye.
Mais dans le quartier de Cibitoke, qui jouxte Mutakura, les cadavres de cinq personnes tuées par balles gisaient encore en plein air sur la 10e avenue et un sixième a été retrouvé sur la 8e avenue vers Kamenge, selon trois témoins contactés par l'AFP dimanche, ce qui a été confirmé par une source administrative sur place.