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Deux chefs de la rébellion hutu rwandaise ont été condamnés lundi par la justice allemande à 13 ans et 8 ans de prison pour avoir orchestré depuis l'Allemagne des crimes contre l'humanité et de guerre dans l'est de la République démocratique du Congo.
"Il ne s'agit pas d'un procès politique mais d'une procédure pénale d'une ampleur particulière", a souligné le juge Jürgen Hettich en délivrant le verdict, à l'issue de quatre ans d'un procès épineux.
Président et vice-président des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), Ignace Murwanashyaka et Straton Musoni ont été condamnés respectivement à 13 ans et 8 ans de prison par une Cour de Stuttgart (sud-ouest) où ils comparaissaient depuis le 4 mai 2011. Ils encouraient la perpétuité.
Les deux hommes, âgés de 51 et 54 ans, devaient initialement répondre de 26 crimes contre l'humanité et 39 crimes de guerre, commis en 2009, ainsi que de "la direction d'une entreprise terroriste à l'étranger".
Talibans
Des rebelles talibans ont pénétré lundi dans la ville de Kunduz, verrou stratégique du nord afghan, a-t-on appris auprès d'un responsable tribal et d'un collaborateur de l'AFP, première percée des insurgés islamistes dans une grande ville afghane depuis la chute de leur régime en 2001. "Les talibans ont pris le contrôle de notre quartier, je vois leurs combattants", a déclaré le collaborateur de l'AFP, tandis qu'un chef tribal a indiqué que les insurgés étaient à "moins d'un km du centre-ville". En revanche, les autorités afghanes assurent que les combats avec les forces gouvernementales sont circonscrits aux faubourgs de la ville.
La chute de Kunduz serait un grave revers pour le président Ashraf Ghani qui avait promis, lors de son élection en 2014, de ramener la paix dans son pays, déchiré par plus de 30 ans de conflits.