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Un seul cas a été enregistré au Maroc à travers ses contacts avec une autre personne contaminée en provenance de l'étranger, dont l'infection avait été confirmée précédemment et qui se trouve toujours sous traitement, ajoute la même source. Les neuf cas ont été diagnostiqués par des équipes médicales spécialisées suivant les procédures en vigueur pour la réalisation des analyses au Centre national de la grippe et des virus respiratoires, relevant de l'Institut national d'hygiène à Rabat, et à l'institut Pasteur-Maroc de Casablanca, relève le ministère, notant qu'ils ont été pris en charge conformément aux mesures sanitaires en vigueur.
Le ministère indique que l'état de santé de tous les cas confirmés est stable et ne suscite pas d'inquiétudes.
Pour sa part, Mohamed El Youbi, directeur de l'épidémiologie et de la lutte contre les maladies au sein de ce département a précisé que le Maroc n'a enregistré, jusqu'à présent, aucun cas de contamination locale au coronavirus.
Les cas confirmés sont importés et concernent des personnes en provenance de l’Europe et une femme contaminée après le contact avec son époux, a-t-il expliqué lors d'un point de presse.
Ce dernier cas ne peut pas être, selon les normes en vigueur, considéré comme contamination locale, a-t-il affirmé, assurant que le Maroc est encore au premier stade de contamination au virus corona puisqu'il s’agit de cas provenant de pays étrangers.
Il a relevé que 106 cas potentiels ont fait l'objet d'analyses de laboratoires révélées négatives, ajoutant que 350 personnes-contacts ont été placées sous surveillance, dont 90 ne sont plus sous contrôle une fois leur cas élucidé.
Depuis le 9 mars jusqu’à aujourd'hui, les services compétents ont enregistré 63 cas possibles, contre 41 seulement durant la période entre le 28 février et le 9 mars, a-t-il observé.
Les cas enregistrés sont en isolement dans des chambres à pression négative
«Actuellement, tous les cas enregistrés sont pris en charge en isolement dans des chambres à pression négative», a déclaré à la MAP le directeur de l'épidémiologie et de la lutte contre les maladies au ministère, Mohamed El Youbi.
«Une mesure très importante mise en œuvre pour limiter la propagation de Covid-19 concerne le suivi et l'isolement de toutes les personnes ayant été en contact avec un cas confirmé», a-t-il souligné.
Selon lui, le risque de contamination est évalué au cas par cas alors que «le type d'isolement de ces contacts est précisé pour chacun selon le niveau de ce risque».
Toutefois, a-t-il relevé, «l’enregistrement de cas secondaires à ces cas importés est possible, du moment que le patient est contagieux deux jours avant l’apparition des symptômes». Celui-ci peut contaminer les personnes avec qui il a eu un contact étroit et pour une durée prolongée avant sa détection, a expliqué le responsable.
Prié de dire à quel point les mesures prises se sont révélées efficaces contre le virus parti de Chine pour faire plus de 3.000 morts dans le monde, le directeur a noté que l'annulation de grands rassemblements permet d’éviter la présence d’un nombre élevé de personnes au même moment dans un seul endroit.
«Ces rassemblements augmentent le risque de propagation de la maladie au sein des participants si un cas de Covid-19 non encore identifié en tant que tel y prend part», a-t-il fait observer.
Le responsable a dans ce contexte indiqué que la fermeture des écoles «est l’une des mesures nécessaires pour limiter la propagation des larges épidémies».
«Autres mesures supplémentaires peuvent être mises en œuvre afin d’endiguer la maladie», a estimé Mohamed El Youbi qui a par ailleurs souligné qu'«un éventuel vaccin pourrait être mis au point et utilisé pour stopper l’épidémie».
Abordant le lien entre la hausse des températures et l'évolution de l'épidémie, le directeur a admis que généralement les maladies respiratoires saisonnières régressent avec la hausse du thermomètre. «On s’attend à ce que ce soit la même chose pour le SARS-CoV-2 qui reste quand même un nouveau virus», a-t-il conclu.