

-
Finales des Ligues européennes : Des rendez-vous palpitants, les Marocains omniprésents
-
La Botola arrive à son ultime acte
-
CAN U20: Soutien indéfectible de la diaspora marocaine aux Lionceaux de l’Atlas dans leur quête du titre
-
CAN U20/ Mohamed Ouahbi : La sélection marocaine vise désormais le titre
-
CAN U20 : Le Onze nationale décroche le sésame des quarts de finale
"Je suis dans une position difficile. Je suis partagé, parce que j'ai une bonne relation avec +Sasha+, c'est quelqu'un que j'apprécie. Mais il sait qu'il a eu tort et il l'a reconnu très vite. Ce qui est positif.
D'un autre côté, si nous ne sommes pas capables de contrôler ce type de comportement sur le court ni de trouver un moyen de le sanctionner d'une manière plus forte, alors nous, joueurs, pouvons avoir un sentiment d'impunité", a dit l'Espagnol en conférence de presse.
"Or, comme dans tous les sports, nous devons être des exemples positifs pour les jeunes qui nous regardent. Alors d'un côté, je ne souhaite pas que +Sasha+ soit puni, mais de l'autre, je voudrais voir des sanctions plus dures pour ce genre de comportement, parce que cela protègera le sport, les officiels et toutes les personnes présentes à un match", a-t-il insisté.
Mardi, l'ATP a infligé une suspension de huit semaines de toute compétition et une amende de 25.000 dollars (23.000 euros), avec sursis, avec une période de probation se terminant le 22 février 2023, soit un an après l'incident survenu, à l'encontre de Zverev.
Ce dernier était sorti de ses gonds, à la fin d'un match de double perdu à Acapulco, frappant à trois reprises la chaise de l'arbitre, avant de s'asseoir puis de se relever pour l'insulter et donner un dernier coup de raquette. Exclu du tournoi, le médaillé d'or olympique à Tokyo avait "demandé pardon".
Dans un premier temps, le circuit masculin l'avait sanctionné d'une amende de 40.000 dollars (35.600 d'euros) et l'avait privé de ses gains au Mexique (31.570 dollars soit 28.160 euros) ainsi que des points acquis au classement pour les simples et les doubles disputés.
Dans le désert californien, Nadal tentera de poursuivre son invincibilité en 2022, qui l'a vu remporter les trois tournois dans lesquels il était engagé, dont l'Open d'Australie pour devenir le plus titré en Grands Chelems (21) devant Novak Djokovic et Roger Federer.
Un retour au sommet d'autant plus saisissant que l'Espagnol, remonté à la 4e place mondiale, avait cessé toute compétition pendant plus de quatre mois en fin d'année passée, pour soigner une blessure au pied gauche.
"Quand mon pied sera-t-il rétabli à 100%? Jamais. C'est une blessure qu'on ne peut pas soigner. C'est la vérité. Il y a des jours où ça va, d'autres moins. Il faut le gérer du mieux possible et trouver un moyen de jouer le plus possible sans limite", a-t-il confié. "Dire que mon pied n'est plus une source d'inquiétudes pour moi, ce n'est pas vrai. Je suis inquiet pour mon pied tous les jours.
On va voir comment ça va évoluer. Pour l'instant, je ne peux pas être plus heureux. Mais il y aura un moment où il faudra que je fasse un peu plus de soins, peut-être m'arrêter pendant un petit moment et trouver le bon équilibre entre jouer et me reposer", a-t-il conclu.