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“De l’armement coûteux, régulier et inutile, en passant par un appareil diplomatique budgétivore au service exclusivement du polisario, jusqu’aux valises bourrées de dollars destinées à acheter les soutiens et les sympathies en Afrique et ailleurs et à alimenter les réseaux de lobbying, toute la richesse algérienne passe dans ce combat perdu d’avance, mort-né", relève M. Tossa dans un article publié sur le site d’information “Hespress”, sous le titre “Le polisario, une bombe algérienne!’’.
Le pire c’est que le “polisario” n’est même pas une affaire de la population algérienne, d’autant que le citoyen lambda est insensible à cette querelle territoriale artificielle, fait-il observer.
Selon le politologue, le “polisario” n’est qu’un “simple dossier sécuritaire” au sein de l’institution militaire algérienne, qui l’utilise comme carte pour “tenter d’affaiblir le Maroc, d’obérer son processus de développement et de se créer le mirage d’un ennemi extérieur”.
“Le polisario est si important aux yeux du régime algérien que de son soutien public dépendent les évolutions de carrières”, souligne l’auteur, ajoutant que le mouvement séparatiste “siphonne l’économie algérienne, configure l’identité de sa classe politique, monopolise ses préoccupations internationales, l’oblige à des alliances maléfiques et non rentables pour le peuple algérien, comme l’architecture qui se dessine avec le régime iranien et l’antagonisme avec le voisinage européen”.
Le “polisario” provoque aussi une “hémorragie et une déperdition” des richesses de l’Algérie à un point tel que le régime en place court le risque que le citoyen algérien manque de tout, comme le montrent les “honteuses files d’attente pour se procurer des matières de première nécessité pour maintenir le politique hors du goulot militaire et diplomatique”, soutient M. Tossa, pour qui le mouvement séparatiste constitue également une “véritable bombe à retardement” pour l’Algérie.
‘’L’option de l’autonomie est en train d’être validée par tous les forums internationaux, isolant drastiquement l’Algérie dans sa vision séparatiste. Sauf à s’enfermer dans un éternel autisme politique qui finira par signer sa mort, le régime algérien est obligé d’apporter une thérapie qui soit acceptable par la communauté internationale aux milices armées du polisario présentes sur son territoire’’, fait remarquer le politologue, qui s’interroge sur la manière dont le régime algérien va se comporter quant à l’affaire du ‘’polisario’’ une fois définitivement actée la fin de l’aventure séparatiste.
‘’Comment désarmer les milices sans risquer le déclenchement d’une guerre civile algérienne qui ferait passer la décennie noire des années 90 comme une discorde mineure? Comment les intégrer au sein de l’armée sans courir le risque d’empoisonner toute l’architecture de sécurité du pays?’’, se demande encore l’auteur, faisant valoir que plus le Maroc s’approche du deadline diplomatique pour clôturer définitivement cette crise régionale, plus “l’Algérie semble promise à une explosion de contradictions, qui lui ferait adopter des choix douloureux et structurants pour son avenir et celui de l’ensemble de la région”.
‘’Est-il possible d’étouffer avec facilité et sans conséquences, avec aisance et sans drames un monstre et une illusion qu’on a gavés pendant des décennies d’armes et de faux espoirs ? De la réponse à ces interrogations dépendent la stabilité et la sécurité des Algériens’’, conclut M. Tossa.