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Ce discours, qui devait précéder un entretien bilatéral du président russe avec son homologue américain Barack Obama, symbolise la volonté de Moscou de prendre l'initiative en Syrie, où les Etats-Unis peinent à définir une nouvelle stratégie.
La Russie renforce depuis plusieurs semaines sa présence militaire en Syrie et insiste pour que le régime de Damas soit associé à la lutte contre l'organisation djihadiste menée par une coalition formée l'an dernier par les Etats-Unis, une demande jusqu'à présent rejetée par Washington.
Evoquant la création d'un "cadre de coordination", le président russe a estimé que le seul moyen de régler le conflit syrien était de renforcer les structures de gouvernement "légitimes" et de les soutenir dans leur lutte contre le terrorisme. "Il y a plus de 2.000 activistes en Syrie qui viennent de l'ancienne Union soviétique", a-t-il ajouté. "Au lieu d'attendre qu'ils reviennent dans leurs pays, nous devrions aider le président Assad à les combattre, en Syrie."
Vladimir Poutine a également assuré que son pays ne prévoyait pas, "en tout cas pas pour l'instant", de déployer des troupes au sol en Syrie et il a jugé illégal et inefficace le soutien apporté par Washington à certains rebelles anti-Assad.
A la veille du tête-à-tête entre Vladimir Poutine et Barack Obama, leur premier depuis 2013, le secrétaire d'Etat américain John Kerry s'est entretenu avec son homologue russe Sergueï Lavrov des moyens de réduire le conflit qui dure depuis quatre ans et demi dans ce pays et de la possibilité d'y assurer une transition politique.
Hassan Rohani a quant à lui souligné que la première priorité de Téhéran en Syrie était la lutte contre l'EI et exclu dans cette perspective tout "affaiblissement" du régime de Bachar Al-Assad.
"Cela ne veut pas dire que le gouvernement syrien n'a pas besoin de se réformer (...). Bien sûr qu'il en a besoin", a dit le président iranien devant un parterre de chercheurs et de journalistes américains. Mais, a-t-il estimé, le retrait de Bachar al Assad transformerait la Syrie en havre pour les "terroristes".
Alors que les dirigeants allemand et britannique ont estimé récemment qu'il fallait prendre langue avec Bachar Al-Assad, ce dont les Russes se sont félicités, le président français a déclaré qu'une solution politique au conflit supposait "d'intégrer toutes les parties prenantes" mais que "l'avenir de la Syrie ne peut pas passer par Bachar Al-Assad".
Par ailleurs, les "principaux acteurs" dans le conflit syrien, incluant les Etats-Unis, la Russie, l'Arabie Saoudite, l'Iran, la Turquie et l'Egypte, se réuniront en octobre, a annoncé lundi le ministère russe des Affaires étrangères sans préciser le lieu de cette réunion. "Quatre groupes de travail doivent être formés à Genève et la rencontre du groupe de contact incluant les principaux acteurs, je pense, se réunira en octobre après la session de l'Assemblée générale de l'ONU", a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov.