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Moins d’athlètes mais plus de chances de médailles pour le Maroc aux JOJeudi 8 Juillet 2021
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Cet été à Tokyo (du 23 juillet au 8 août), le Maroc sera représenté par 48 athlètes lors des J.O. De prime abord, le contingent paraît important. Mais à y regarder de plus près, la situation est moins reluisante qu’il n’y paraît. Pour s’en persuader, un flash-back s’impose. En 2012, 72 athlètes nationaux étaient en lice lors des Jeux olympiques de Londres. Quatre ans plus tard, à Rio, leur nombre avait considérablement baissé (51). Une tendance se dégage clairement. En l’espace de deux olympiades, le Maroc enverra donc 24 athlètes en moins, soit la moitié de ceux qui participeront à l’évènement planétaire cet été. Bref, il n’y a vraiment pas de quoi se pavaner, et encore moins se réjouir de la première participation d’une compétitrice marocaine en karaté. En l'occurrence Sadini Ibtissam qui défendra ses chances dans la catégorie des -61kg, comme l’a annoncé le Comité national olympique marocain sur son compte Instagram. Et ce principalement pour deux raisons. D’abord, c’est un doux euphémisme de signaler que le nom de Sadini Ibtissam restera à jamais gravé dans nos mémoires comme étant la première karatéka nationale à avoir participé aux Jeux olympiques puisque ce sport de combat vient tout juste de faire son entrée dans le programme olympique. Ensuite, comment un sport qui compte 40.000 adhérents et 900 associations affiliées, avec une estimation de 350.000 pratiquants dans le pays, a été incapable d’envoyer plus d’une participante aux J.O ? De toute évidence, il y a un décalage monstre. Assez en tout cas pour se poser des questions à la fois sur l’encadrement, les conditions d'entraînement et la politique fédérale. Mais tout n’est pas noir non plus. Il ne s’agit évidemment pas de jeter le bébé avec l’eau du bain. En comparaison avec les Jeux olympiques de Londres, la délégation marocaine sera engagée dans 6 disciplines supplémentaires (12 en 2012 contre 18 en 2020), cinq si l’on fait le parallèle avec Rio. Une avancée majeure que l’on doit quelque part aux Marocains résidant à l’étranger, à l’instar de Fraincart Sarah (Avrion-Skiff). A contrario, l'athlétisme est le garant d’une certaine continuité en ayant composté les billets de 15 athlètes (voir encadré). Idem pour Asmaa Niang en judo, qui participe à ses seconds J.O (70kg) et certainement ses derniers, en compagnie d’Iraoui Soumiya (-52 kg). Ces deux derniers sports représentent en réalité les meilleures chances de médailles marocaines. Il va de soi que tous les athlètes marocains ont le droit de nous surprendre, et notamment Oumayma Bel Ahbib (64-69) en boxe. C’est tout le mal qu’on leur souhaite en tout cas. En revanche, pour des raisons évidentes de culture sportive inexistante dans le Royaume, on ne misera pas notre salaire sur les sportifs marocains engagés dans les épreuves de cyclisme, d'escrime, de golf et d'haltérophilie, représentées par un athlète pour chaque discipline. Tout l’inverse des sports équestres, terreau de nos rêves les plus fous. De toute façon, nos espoirs sont placés en l’ensemble des sportifs nationaux en route pour les J.O de Tokyo. A charge aux 31 encadrants de la délégation marocaine de les placer dans les meilleures conditions.
Chady Chaabi
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