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S’exprimant lors de la rencontre nationale de communication sur la loi 43.22 relative aux peines alternatives, M. Tamek a réaffirmé l’engagement total de la Délégation générale à l’Administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) en faveur de la mise en œuvre de cette loi, précisant que l’approche progressive repose sur "l’évaluation de chaque étape pour en tirer les enseignements, améliorer la performance et coordonner les efforts de toutes les autorités, institutions et composantes de la société, afin de construire un modèle marocain unique d’application de la loi et de mise en œuvre de ses dispositions".
Il a également relevé que si la loi confie à la DGAPR la mission de suivi de l’exécution des peines alternatives, elle octroie en parallèle de larges prérogatives au pouvoir judiciaire pour leur mise en œuvre et leur contrôle sur le terrain.
Dans ce contexte, M. Tamek a insisté sur la nécessité d'une action coordonnée et parfaitement harmonieuse entre les différents départements et institutions concernés, en particulier entre les autorités judiciaires et les établissements pénitentiaires, notant que les premières phases de mise en œuvre de la loi seront inévitablement porteuses de nombreux défis.
Cette nouvelle mission de supervision des peines alternatives vient s'ajouter à celles déjà assumées par la Délégation dans le cadre des peines privatives de liberté, a-t-il fait savoir, notant que les agents pénitentiaires seront, pour la première fois, appelés à exercer leurs fonctions principales en dehors des murs des établissements, ce qui suppose une formation initiale et continue sur leurs nouvelles missions.