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L’artiste peintre Mohamed Chebâa est décédé, mercredi soir à son domicile à Casablanca, à l’âge de 78 ans.
Né en 1935 à Tanger, le regretté a étudié à l’Institut national des Beaux-Arts de Tétouan dont il a obtenu le diplôme en 1955 avant de se rendre à Rome où il a fréquenté l’Académie des Beaux-Arts jusqu’en 1964.
Le regretté fait partie des pères-fondateurs de la peinture moderne au Maroc et ses œuvres ont été exposées dans les galeries de capitales mondiales de l’art, entre autres Bruxelles, Chicago, Washington, Beyrouth, Montréal, Le Caire, Madrid, Lisbonne, Damas et Tunis.
Tour à tour enseignant à l’Ecole des Beaux-Arts de Casablanca, directeur de l’Institut national des Beaux-Arts de Tétouan et enseignant à l’Ecole nationale d’architecture de Rabat, Mohammed Chebâa a été influencé dès le départ par Wassily Kandinsky et Pablo Picasso: le premier pour la «possibilité de l’expression de la peinture abstraite»; le second, parce que son expression proposait «une nouvelle esthétique et de nouveaux contenus en rapport avec un engagement moral et social».
Chebâa qui est l’un des rares peintres à s’exprimer sur son travail, a écrit dans l’un de ses catalogues que, dès son retour au Maroc en 1965, il a abandonné la gestualité en faveur d’un figuratif abstrait allant vers un formalisme conceptuel qui a duré jusqu’en 1983, époque où il a entamé une nouvelle recherche caractérisée par des éléments composites, légers et aériens. A la fois lyrique et géométrique, la peinture de Chebaâ est dominée par l’abstraction tout en comportant des éléments du monde extérieur.
Il avait ajouté qu’en 1996, à Tétouan, il a réalisé de grands papiers, en noir et blanc et parfois en monochrome, qui ont marqué son retour à la gestualité, à l’expressionnisme lyrique.
Comme chez les anciens, la question architecturale est au coeur de ses pensées, de cette conscience de l’interdépendance de certains arts.
Né en 1935 à Tanger, le regretté a étudié à l’Institut national des Beaux-Arts de Tétouan dont il a obtenu le diplôme en 1955 avant de se rendre à Rome où il a fréquenté l’Académie des Beaux-Arts jusqu’en 1964.
Le regretté fait partie des pères-fondateurs de la peinture moderne au Maroc et ses œuvres ont été exposées dans les galeries de capitales mondiales de l’art, entre autres Bruxelles, Chicago, Washington, Beyrouth, Montréal, Le Caire, Madrid, Lisbonne, Damas et Tunis.
Tour à tour enseignant à l’Ecole des Beaux-Arts de Casablanca, directeur de l’Institut national des Beaux-Arts de Tétouan et enseignant à l’Ecole nationale d’architecture de Rabat, Mohammed Chebâa a été influencé dès le départ par Wassily Kandinsky et Pablo Picasso: le premier pour la «possibilité de l’expression de la peinture abstraite»; le second, parce que son expression proposait «une nouvelle esthétique et de nouveaux contenus en rapport avec un engagement moral et social».
Chebâa qui est l’un des rares peintres à s’exprimer sur son travail, a écrit dans l’un de ses catalogues que, dès son retour au Maroc en 1965, il a abandonné la gestualité en faveur d’un figuratif abstrait allant vers un formalisme conceptuel qui a duré jusqu’en 1983, époque où il a entamé une nouvelle recherche caractérisée par des éléments composites, légers et aériens. A la fois lyrique et géométrique, la peinture de Chebaâ est dominée par l’abstraction tout en comportant des éléments du monde extérieur.
Il avait ajouté qu’en 1996, à Tétouan, il a réalisé de grands papiers, en noir et blanc et parfois en monochrome, qui ont marqué son retour à la gestualité, à l’expressionnisme lyrique.
Comme chez les anciens, la question architecturale est au coeur de ses pensées, de cette conscience de l’interdépendance de certains arts.