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Certes, pour l'heure, le Barça n'est pas encore éliminé: il lui reste un match retour, le 10 mars au Parc des Princes, pour tenter de recréer le scénario de la fameuse "remontada" de 2017, où il était parvenu à combler un écart de quatre buts au match retour des 8es de finales de C1 (0-4, 6-1). Mais à 33 ans, la "Pulga" n'a plus le temps d'attendre. Les multiples désillusions européennes où il n'a pas su redresser le déclin inexorable d'une équipe dépassée sur tous les plans l'ont apparemment lassé. "Messi, devant, a battu le fer en première période, mais à mesure que tombaient les buts adverses et que Mbappé parachevait son exhibition, lui s'est éteint, et il lui est resté ce même visage de Rome, de Liverpool et de Lisbonne. Il a tout essayé, mais n'a rien réussi", a résumé Xavier Bosch dans sa chronique pour Mundo Deportivo, mercredi. L'Argentin a ouvert le score sur penalty mais il a ensuite subi la montée en puissance parisienne, impuissant et frustré comme ses partenaires, à l'image de la prise de bec sur le terrain entre Gerard Piqué et Antoine Griezmann - le premier reprochant au second de ne pas assez défendre. Bref, Messi, astre déclinant, a souffert de la comparaison avec l'étoile montante Mbappé, auteur d'un triplé. Messi, qui n'a fait aucune déclaration publique après la déroute, assure depuis des semaines qu'il n'a pas encore tranché son avenir. Une chose est sûre: le Barça reste extrêmement dépendant du petit attaquant né à Rosario, qui culmine encore à 20 buts toutes compétitions confondues cette saison, soit à une petite unité de Mbappé (21 buts), en 29 matches chacun. Après une saison 2019-2020 catastrophique (trois entraîneurs, président démissionnaire, cascade de blessures, départs de Luis Suarez et Arturo Vidal...), le Barça semblait aller mieux en 2021, grignotant les places en Liga (3e).
Mais la défaite 2-0 à Séville en demifinale aller de Coupe du Roi, et surtout ce huitième de finale de C1 très mal engagé face au PSG risquent de donner une coloration très terne à la fin de saison. Alors que son contrat expire dans quatre mois, Messi est d'ores et déjà libre de négocier officiellement son futur départ vers un autre club. A ce jour, deux options semblent s'offrir à lui: rejoindre Pep Guardiola à Manchester City, ou alors... rejoindre son ami Neymar et son jeune successeur Mbappé à Paris. Quant à la troisième option, celle d'une prolongation de contrat à Barcelone, elle dépend d'un "projet gagnant" qui pour l'heure peine à se dessiner en Catalogne, alors que les "socios" (supporters-actionnaires) doivent élire le 7 mars un nouveau président pour tenter de reconstruire l'équipe blaugrana. Avec ou sans Lionel Messi ?
L’heure de la retraite a sonné pour Bale
Au Real, déjà, il ne jouait plus guère, passant 48 minutes sur le terrain lors des 12 dernières rencontres des Merengue, lorsque les compétitions avaient repris. Son retour dans un club qui l'avait révélé de 2007 à 2013 - remportant deux fois le titre de joueur de la saison en 2011 et 2013 - et qu'il avait quitté pour la somme record, à l'époque, de plus de 100 millions d'euros, avait pourtant créé beaucoup d'espoirs. Quand il avait quitté Southampton pour la capitale, à 17 ans, "nous savions qu'il avait du talent donc quand des clubs se sont présentés, la première chose que nous avons faite était de regarder les clubs en question et ceux qui feraient progresser sa carrière", s'est rappelé Barnet, qui gérait déjà alors la carrière de l'attaquant. "On a choisi Tottenham pour des raisons évidentes, l'accès à l'équipe première et le bon encadrement technique", a-t-il souligné. "Nous avons refusé deux offres qui proposaient davantage d'argent à l'époque mais nous en avons parlé avec lui et avec ses parents, et ça l'a mené au Real Madrid", a complété l'agent, rappelant que Bale avait "gagné plus de trophées à l'étranger que n'importe quel autre joueur britannique" avec 4 Ligues des champions et 2 Ligas à son palmarès.