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Mauvaise nouvelle, les professeurs de mathématiques n'échappent pas aux stéréotypes. C'est le constat d'une étude publiée ce mois-ci dans la revue Gender and Society, le journal officiel des Sociologues pour la place des femmes dans la société et reprise par le magazine Forbes. Menée par des chercheurs de l'université du Texas, elle indique que les professeurs font preuve de préjugés sexistes lorsqu'ils évaluent leurs élèves.
Les chercheurs ont analysé des données du National center for education statistics américain, qui concernaient environ 15.000 élèves à travers le pays, ainsi que des sondages menés auprès de professeurs de mathématiques qui devaient évaluer le niveau de chaque élève un à un. Ils devaient dire s'ils pensaient que leurs cours étaient trop faciles, trop difficiles ou en adéquation avec le niveau de chaque élève. Les chercheurs ont ensuite superposé les données pour déterminer si la réponse de l'enseignant correspondait au niveau effectif de l'élève.
La réponse est non. Les professeurs ont constamment sous-estimé le niveau de leurs élèves filles.
Dans l'article, les chercheuses Catherine Riegle-Crumb et Melissa Humphries expliquent que «cela montre l'existence d'un stéréotype peut-être subtil mais néanmoins omniprésent dans les salles de classe du collège: les maths seraient simplement plus faciles pour les garçons blancs que pour les filles blanches».
Car la deuxième nouveauté mise en avant par cette recherche, c'est que les jeunes filles noires avaient tendance à être surestimées. Pour justifier ce résultat, les chercheuses avancent l'idée que l'on a généralement plus conscience des stéréotypes fondés sur la couleur de peau, que les professeurs feraient plus l'effort d'éviter que les stéréotypes fondés sur le genre qui seraient «plus difficiles à repérer et donc plus difficiles à éviter».
Les chercheurs ont analysé des données du National center for education statistics américain, qui concernaient environ 15.000 élèves à travers le pays, ainsi que des sondages menés auprès de professeurs de mathématiques qui devaient évaluer le niveau de chaque élève un à un. Ils devaient dire s'ils pensaient que leurs cours étaient trop faciles, trop difficiles ou en adéquation avec le niveau de chaque élève. Les chercheurs ont ensuite superposé les données pour déterminer si la réponse de l'enseignant correspondait au niveau effectif de l'élève.
La réponse est non. Les professeurs ont constamment sous-estimé le niveau de leurs élèves filles.
Dans l'article, les chercheuses Catherine Riegle-Crumb et Melissa Humphries expliquent que «cela montre l'existence d'un stéréotype peut-être subtil mais néanmoins omniprésent dans les salles de classe du collège: les maths seraient simplement plus faciles pour les garçons blancs que pour les filles blanches».
Car la deuxième nouveauté mise en avant par cette recherche, c'est que les jeunes filles noires avaient tendance à être surestimées. Pour justifier ce résultat, les chercheuses avancent l'idée que l'on a généralement plus conscience des stéréotypes fondés sur la couleur de peau, que les professeurs feraient plus l'effort d'éviter que les stéréotypes fondés sur le genre qui seraient «plus difficiles à repérer et donc plus difficiles à éviter».