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Les participants à cette énième marche de protestation ont scandé des slogans dénonçant l’atteinte au pouvoir d’achat, à la dignité, à la liberté et à la justice sociale.
Effectivement, le gouvernement Benkirane n’a pas hésité à s’attaquer au pain quotidien des Marocains via des hausses successives des prix des produits de première nécessité et de la classe ouvrière, première victime de la loi de Finances 2016 et les décisions provocatrices de l’Exécutif, notamment en matière de retraite. Les salariés souffrent énormément aussi des atteintes à leurs droits et acquis ainsi qu’à leurs libertés syndicales garanties, pourtant, par la Constitution.
Face à cette situation de tension, les manifestants revendiquent l’augmentation des salaires et des pensions des retraites, la réduction de l’impôt sur salaire et l’élargissement du seuil des salaires non imposables. Appel a été lancé pour que les décisions du gouvernement concernant les régimes de retraite soient revues et qu’une approche participative soit adoptée pour réformer le régime de retraite.
Le respect des libertés syndicales, l’annulation de l’article 288 du Code pénal, l’exécution du reliquat de l’Accord du 26 avril 2011, l’élaboration d’une politique publique d’emploi, une véritable réforme des services publics dans le secteur de l’éducation, la santé, l’emploi et la justice figurent également parmi les revendications urgentes de la classe ouvrière.
Les manifestants ne comptent pas s’arrêter là. Une autre marche est prévue le 8 décembre prochain à Casablanca et une grève générale dans la Fonction publique et les collectivités locales le 10 du même mois. Des actions qui pourraient avoir lieu au cas où le gouvernement persiste à faire la sourde oreille aux revendications légitimes des classes laborieuses qui sont déterminées à défendre corps et âme leurs droits économiques et sociaux ainsi que leur liberté et dignité.
Larbi Bouhamida