Il est entendu que tous les deux partent largement favoris dans la course aux voies puisque leurs adversaires n’ont ni la latitude, ni les moyens de se hisser jusqu’au Sommet de l’Etat et que les compétitions électorales qu’ils sont en train de mettre en place ne recèlent aucun enjeu.
Il est également entendu que le Maghreb n’est pas la seule partie du monde arabe où pareilles choses sont monnaie courante. Certains pays du Moyen-Orient ont même réussi là où seuls les Etats-Unis semblaient exceller, à savoir l’installation des fils aux lieux et places de leurs présidents de pères.
Il n’en demeure pas moins que si au pays de l’Oncle Sam et du dollar-roi, les libertés individuelles ont, de tout temps, été garanties ; exception faite des parenthèses esclavagiste et bushienne, le cœur du monde arabe semble encore balancer entre leur respect et leur violation.
Les rapports des organisations de défense des droits de l’Homme attestent malheureusement plus de ce dernier point que d’une quelconque embellie en la matière.
La solution de ce problème nécessite certes des doses de démocratie moins homéopathiques, mais aussi davantage de mécanismes pour renforcer les alternances au pouvoir.