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La taille de votre compte en banque a-t-elle une influence sur votre honnêteté? Oui selon une nouvelle étude publiée par la prestigieuse université californienne de Berkeley dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.
Elle montre que les individus des classes supérieures ont beaucoup plus de chances d’adopter des comportements contraires à la morale que les personnes moins fortunées, rapporte le Los Angeles Times.
Lors d’une des expériences, les chercheurs ont étudié le comportement de 274 conducteurs à une intersection dans le centre-ville de Berkeley. Résultat: les automobilistes au volant des voitures les plus chères avaient quatre fois plus de chances de s’octroyer la priorité que ceux qui conduisaient des voitures moins chères. Le LA Times souligne aussi que «l’écart était encore plus grand lors d’un exercice où les piétons essayaient d’exercer leur priorité pour traverser la rue».
D’autres expériences ont montré que les personnes d’un niveau socio-économique supérieur ont plus de chances de garder de la monnaie qui leur a été rendue par erreur, de tricher pour obtenir un prix ou même de prendre une confiserie à un enfant, rapporte le LA Times.
Si certains seraient tentés d’expliquer ces comportements par l’éducation, l’étude ne semble pas pointer dans cette direction. Les chercheurs estiment que quiconque devient soudainement riche, en gagnant le loto par exemple, devient également plus enclin à des comportements malhonnêtes.
Une des hypothèses avancées par les chercheurs est que les riches sont moins dépendants des liens sociaux pour leur survie, et placent donc leur intérêt individuel avant le reste tout en ayant moins de scrupules à se comporter de manière mauvaise envers les autres.
Certains ont déjà accusé l’auteur de l’étude, Paul Piff, de vouloir encourager la lutte des classes avec son étude, d’autant plus que le campus de Berkeley est traditionnellement plutôt à gauche. Mais le chercheur espère que ses travaux aideront à faire évoluer la société. Une de ses solutions est de rendre les cours d’éthique obligatoires pour tous les étudiants en business et en économie, rapporte ABC News. Selon lui, le simple fait de regarder un film sur la pauvreté infantile encourage les gens de toutes classes sociales à se comporter de manière plus éthique avec les autres.
Elle montre que les individus des classes supérieures ont beaucoup plus de chances d’adopter des comportements contraires à la morale que les personnes moins fortunées, rapporte le Los Angeles Times.
Lors d’une des expériences, les chercheurs ont étudié le comportement de 274 conducteurs à une intersection dans le centre-ville de Berkeley. Résultat: les automobilistes au volant des voitures les plus chères avaient quatre fois plus de chances de s’octroyer la priorité que ceux qui conduisaient des voitures moins chères. Le LA Times souligne aussi que «l’écart était encore plus grand lors d’un exercice où les piétons essayaient d’exercer leur priorité pour traverser la rue».
D’autres expériences ont montré que les personnes d’un niveau socio-économique supérieur ont plus de chances de garder de la monnaie qui leur a été rendue par erreur, de tricher pour obtenir un prix ou même de prendre une confiserie à un enfant, rapporte le LA Times.
Si certains seraient tentés d’expliquer ces comportements par l’éducation, l’étude ne semble pas pointer dans cette direction. Les chercheurs estiment que quiconque devient soudainement riche, en gagnant le loto par exemple, devient également plus enclin à des comportements malhonnêtes.
Une des hypothèses avancées par les chercheurs est que les riches sont moins dépendants des liens sociaux pour leur survie, et placent donc leur intérêt individuel avant le reste tout en ayant moins de scrupules à se comporter de manière mauvaise envers les autres.
Certains ont déjà accusé l’auteur de l’étude, Paul Piff, de vouloir encourager la lutte des classes avec son étude, d’autant plus que le campus de Berkeley est traditionnellement plutôt à gauche. Mais le chercheur espère que ses travaux aideront à faire évoluer la société. Une de ses solutions est de rendre les cours d’éthique obligatoires pour tous les étudiants en business et en économie, rapporte ABC News. Selon lui, le simple fait de regarder un film sur la pauvreté infantile encourage les gens de toutes classes sociales à se comporter de manière plus éthique avec les autres.