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D’après le rapport sur la RDC, les hommes de Joseph Kony ont tué 1.200 civils, par balle ou arme blanche, dans le nord-est du Congo-Kinshasa entre septembre 2008 et juin dernier. Parmi ces civils, certaines femmes auraient été “violées avant leur exécution, précise le rapport”.
Le rapport fait aussi état de “plus de 1.400 personnes enlevées, dont des hommes parmi lesquels certains ont été exécutés en chemin ou sont portés disparus, et au moins 630 enfants (filles et garçons), ainsi que plus de 400 femmes”.
Un rapport distinct sur le Soudan estime que plus de 80 civils ont été tués lors d’au moins 27 attaques contre des villages du sud du Soudan, entre décembre 2008 et mars 2009, tandis que de nombreuses autres auraient été enlevées pour être utilisées comme enfants-soldats, esclaves sexuels ou espions.
Les deux rapports sont fondés sur des centaines d’entretiens de rescapés et plusieurs missions sur le terrain par des personnels de l’ONU, selon Rupert Colville, porte-parole du Haut commissaire au droit de l’Homme des Nations unies.
Les rebelles ougandais de la LRA effectuent des incursions régulières en RDC et au Soudan. Ils sont notoirement connus pour les meurtres et mutilations de civils et les enlèvements d’enfants enrôlés comme combattants.