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			 Au terme du sommet extraordinaire de la CEN-SAD, les pays sahélo-sahariens ont annoncé une contribution de 500 millions de Francs CFA (760.000 euros) à la Mission internationale de soutien au Mali (Misma), force ouest-africaine mandatée pour aider les Maliens à reprendre le contrôle du Nord du pays tombé en 2012 aux mains de groupes islamistes armés.
L'Union africaine a décidé la création dans les grandes régions du continent de forces armées en attente pour s'interposer dans les conflits, mais leur mise en place n'est pas encore effective.
Les dirigeants réunis à N'Djaména ont également exprimé leur gratitude envers la France, engagée militairement au Mali depuis le 11 janvier, qui a "stoppé l'avancée de groupes terroristes vers le Sud du Mali et créé les conditions d'une reconquête des territoires occupés", selon le communiqué.
Les forces africaines comptent actuellement environ 4.300 hommes sur le terrain, dont quelque 1.800 Tchadiens.
La menace jihadiste reste bien présente dans le Nord du Mali notamment à Gao, ville reprise aux islamistes le 26 janvier, devenue entre-temps le théâtre des premiers attentats suicides de l'histoire du Mali et de violents combats de rue avec des combattants jihadistes infiltrés dans la ville.
Au cours de ce sommet, les participants ont aussi "adopté le traité révisé de la communauté" CEN-SAD, qui prévoit notamment la création d'un Conseil permanent de paix et de sécurité.
Le conflit au Mali, la crise qui a conduit à la formation d'un gouvernement d'union nationale avec les rebelles du Séléka en Centrafrique, et les menaces terroristes qui pèsent sur plusieurs pays de la région incitent aujourd'hui les pays sahélo-sahariens à parler d'une même voix sur les questions sécuritaires.








 
					  
					  
					  
					  
 
 
					  
