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Une équipe de l'Institut de cancérologie Strasbourg Europe (Icans) a mis en évidence que certaines nanoparticules utilisées en chimiothérapie et immunothérapie peuvent stimuler les cellules humanitaires et ainsi la réponse immunitaire de patients atteints de cancer, même sans médicament anticancéreux.
Après quatre ans d’expérimentations in vitro, il a été observé que la nanoparticule PLGA, déjà employée dans certaines immunothérapies, améliore de 25% la réponse des cellules saines contre les cellules tumorales, selon l’étude signée par 21 chercheurs et publiée récemment dans la revue spécialisée "Advanced Science".
"Les nanoparticules sont utilisées comme un moyen de développer la chimiothérapie ou l'immunothérapie depuis des années, mais on n'a jamais cherché à comprendre comment elles fonctionnent et si elles ont un impact sur le système immunitaire. C'était l'objectif de cette étude”, explique le directeur du laboratoire de nanomédecine de l’Icans, Alexandre Detappe.
“L’immunothérapie marche très bien mais il y a des effets secondaires. Avec les bonnes nanoparticules, on n’aurait plus besoin d’aller sur des doses aussi hautes. Ces nanoparticules stimuleraient suffisamment le système immunitaire pour être utilisée "à vide", sans ajout de principe actif”, ajoute-t-il, notant que cette avancée pourrait permettre de réduire la toxicité des traitements.
Les tests précliniques de ce traitement ont débuté sur des souris avant l’été, alors que des essais sur primates, puis sur l’homme, suivront bientôt, précise-t-on.
Après quatre ans d’expérimentations in vitro, il a été observé que la nanoparticule PLGA, déjà employée dans certaines immunothérapies, améliore de 25% la réponse des cellules saines contre les cellules tumorales, selon l’étude signée par 21 chercheurs et publiée récemment dans la revue spécialisée "Advanced Science".
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“L’immunothérapie marche très bien mais il y a des effets secondaires. Avec les bonnes nanoparticules, on n’aurait plus besoin d’aller sur des doses aussi hautes. Ces nanoparticules stimuleraient suffisamment le système immunitaire pour être utilisée "à vide", sans ajout de principe actif”, ajoute-t-il, notant que cette avancée pourrait permettre de réduire la toxicité des traitements.
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