Autres articles
-
Trump se déguise en pape sur les réseaux sociaux et s'attire des critiques
-
Le Royaume-Uni forcé de revoir le service du thé à l'exposition universelle d'Osaka
-
Déclin des populations d'oiseaux en Amérique du Nord
-
Louer une poule, nouvelle mode contre la flambée du prix des œufs aux Etats-Unis
-
Avec un gâteau de 121 mètres, la France récupère le record du plus grand fraisier du monde

Etre cynique et agressif à l’égard des autres peut doubler le risque d’avoir une attaque cérébrale en milieu de vie ou lorsqu’on est âgé, rapporte une étude publiée jeudi.
L’étude, publiée dans le journal Stroke de l’American Heart Association, a été réalisée auprès de 6.700 adultes âgés de 45 à 84 ans, qui ont répondu à des questionnaires sur leur comportement et leur état d’esprit, évaluant pendant deux ans leur état de stress, leurs symptômes dépressifs, leur colère ou leur agressivité.
Les personnes interrogées, qui n’étaient pas malades du coeur au début de la recherche, ont été suivies pendant huit à 11 ans, périodes pendant lesquelles 147 ont eu des attaques cérébrales et 48 un accident ischémique transitoire (AIT), qui est un blocage temporaire du flux sanguin vers le cerveau.
Les auteurs de l’étude ont découvert que les personnes avec les résultats les plus élevés en matière d’agressivité —mesurée à partir de leur degré de cynisme vis-à-vis des autres— étaient deux fois plus susceptibles d’avoir une attaque cérébrale ou un AIT, par comparaison aux personnes ayant les résultats les moins élevés.
De même, des résultats élevés en matière de symptômes dépressifs augmentent de 86% le risque d’avoir une attaque cérébrale ou un AIT, et ceux qui sont chroniquement stressés ont un risque 59% plus élevé d’avoir ce type d’attaques.
Cependant, la colère n’est pas associée à un risque plus élevé d’avoir une attaque cérébrale.
Ces liens entre facteurs psychologiques et risques d’attaques cérébrales demeurent, même après la prise en compte des autres risques pour la santé, ainsi que des différences d’âge, d’origine ethnique, ou de sexe.
“On se concentre tellement sur les facteurs traditionnels de risque —le niveau de cholestérol, la pression sanguine, la cigarette etc—, et ils sont tous très importants, mais une étude comme celle-là montre que les facteurs psychologiques sont également importants”, explique l’une des auteurs de l’étude, Susan Everson-Rose, professeur de médecine associée à l’université du Minnesota à Minneapolis (nord). “Etant donné le vieillissement de la population, c’est important de regarder ces autres facteurs”, soutient-elle.