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La Terre a perdu "plus de 18 millions d'hectares de forêts" en 2014, soit une surface égale à deux fois celle du Portugal, précise le World Resources Institute (WRI), un centre de recherches basé à Washington, dans une étude publiée récemment.
A eux seuls les pays tropicaux ont perdu 9,9 millions d'hectares, et la déforestation s'y accélère, selon le WRI.
En particulier plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest, du Mékong et de la région du Gran Chaco en Amérique latine sont touchés par cette disparition de leurs forêts, victimes de l'expansion d'activités économiques, avertit l'étude.
La publication de ce document intervient alors qu'a lieu à Bonn une nouvelle session de négociations en vue de la grande conférence de l'ONU sur le réchauffement climatique prévue à Paris du 30 novembre au 11 décembre.
La déforestation contribue au dérèglement climatique dans la mesure où elle détruit les "puits de carbone" que constituent les forêts.
Dans les pays tropicaux, la déforestation s'étend bien au-delà du Brésil, qui l'a réduite de 70% en Amazonie ces dix dernières années, et de l'Indonésie, qui a récemment pris des mesures pour empêcher de nouveaux déboisements.
En fait, plus de 62% de la déforestation tropicale constatée en 2014 a eu lieu ailleurs que dans ces deux pays, contre 47% en 2001. La situation est "particulièrement inquiétante" au Cambodge, pays où le déboisement s'est accéléré le plus rapidement de 2001 à 2014, relève le WRI. Il a perdu en 2014 une surface quatre fois plus étendue qu'en 2001.
Les chercheurs ont établi "une forte corrélation" entre la diminution des zones de forêts et la hausse du prix du caoutchouc sur le marché mondial, dans l'ensemble des pays du Mékong, où l'industrie du caoutchouc se développe au détriment de la forêt. Plusieurs pays africains (Sierra Leone, Liberia, Guinée, Guinée-Bissau) ainsi que Madagascar figurent parmi les pays ayant subi l'accélération la plus rapide.
La RD Congo, le Congo-Brazzaville, le Cameroun, la Centrafrique et le Gabon, ont eux-aussi connu une réduction de la surface de leurs forêts, au profit notamment de l'exploitation de l'huile de palme et du bois.
A eux seuls les pays tropicaux ont perdu 9,9 millions d'hectares, et la déforestation s'y accélère, selon le WRI.
En particulier plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest, du Mékong et de la région du Gran Chaco en Amérique latine sont touchés par cette disparition de leurs forêts, victimes de l'expansion d'activités économiques, avertit l'étude.
La publication de ce document intervient alors qu'a lieu à Bonn une nouvelle session de négociations en vue de la grande conférence de l'ONU sur le réchauffement climatique prévue à Paris du 30 novembre au 11 décembre.
La déforestation contribue au dérèglement climatique dans la mesure où elle détruit les "puits de carbone" que constituent les forêts.
Dans les pays tropicaux, la déforestation s'étend bien au-delà du Brésil, qui l'a réduite de 70% en Amazonie ces dix dernières années, et de l'Indonésie, qui a récemment pris des mesures pour empêcher de nouveaux déboisements.
En fait, plus de 62% de la déforestation tropicale constatée en 2014 a eu lieu ailleurs que dans ces deux pays, contre 47% en 2001. La situation est "particulièrement inquiétante" au Cambodge, pays où le déboisement s'est accéléré le plus rapidement de 2001 à 2014, relève le WRI. Il a perdu en 2014 une surface quatre fois plus étendue qu'en 2001.
Les chercheurs ont établi "une forte corrélation" entre la diminution des zones de forêts et la hausse du prix du caoutchouc sur le marché mondial, dans l'ensemble des pays du Mékong, où l'industrie du caoutchouc se développe au détriment de la forêt. Plusieurs pays africains (Sierra Leone, Liberia, Guinée, Guinée-Bissau) ainsi que Madagascar figurent parmi les pays ayant subi l'accélération la plus rapide.
La RD Congo, le Congo-Brazzaville, le Cameroun, la Centrafrique et le Gabon, ont eux-aussi connu une réduction de la surface de leurs forêts, au profit notamment de l'exploitation de l'huile de palme et du bois.