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La compagnie athénienne des eaux (Eydap) a fait parler les égouts de la capitale grecque, en pilotant pour la première fois une étude des eaux usées qui a permis d'estimer la consommation quotidienne de drogues des Athéniens, a rapporté vendredi la télévision publique Net.
Selon cette recherche, présentée lors d'un congrès international de science et de technologie environnementale, la consommation quotidienne dans l'agglomération de quelque 4 millions d'habitants s'établit à 1 kg d'héroïne, 2 kg de cannabis, 500 à 600 gr de cocaïne et 20 gr d'ectasy.
L'étude menée en coopération avec l'Université d'Athènes visait à identifier et mesurer les nouveaux polluants présents dans les eaux usées, selon le président de l'Eydap, Thémistocle Lekkas, cité par Net.
La présidente de l'organisme de lutte contre les stupéfiants, Meni Malliori, a relevé que les consommations d'ectasy et de cocaïne, drogues perçues comme festives, augmentaient pendant les week-ends.
L'Eydap a rendu publique cette étude alors que la Grèce, où la toxicomanie est passible de lourdes peines de prison, s'apprête à dépénaliser la consommation et possession de drogues "en petites quantités", notamment pour soulager les prisons surpeuplées.
Le Premier ministre socialiste Georges Papandréou avait été le premier homme politique à plaider publiquement en faveur d'une telle mesure, en l'absence de débat public sur la question.
Située aux confins sud-est de l'Europe, par où transitent le trafic de drogue provenant de Turquie en direction de l'Ouest et l'immigration clandestine notamment en provenance d'Afghanistan et du Pakistan, la Grèce enregistre un nombre élevé de décès par surdose, soit quelque 300 personnes par an.
Faute d'une réponse efficace des autorités tant dans l'offre de programmes de substitution que dans la prise en charge sanitaire des toxicomanes (échanges de seringues, etc.), la consommation d'héroïne en pleine rue et en plein jour s'est développée de manière jugée inquiétante par les experts et les habitants ces dernières années dans le centre d'Athènes.
Selon cette recherche, présentée lors d'un congrès international de science et de technologie environnementale, la consommation quotidienne dans l'agglomération de quelque 4 millions d'habitants s'établit à 1 kg d'héroïne, 2 kg de cannabis, 500 à 600 gr de cocaïne et 20 gr d'ectasy.
L'étude menée en coopération avec l'Université d'Athènes visait à identifier et mesurer les nouveaux polluants présents dans les eaux usées, selon le président de l'Eydap, Thémistocle Lekkas, cité par Net.
La présidente de l'organisme de lutte contre les stupéfiants, Meni Malliori, a relevé que les consommations d'ectasy et de cocaïne, drogues perçues comme festives, augmentaient pendant les week-ends.
L'Eydap a rendu publique cette étude alors que la Grèce, où la toxicomanie est passible de lourdes peines de prison, s'apprête à dépénaliser la consommation et possession de drogues "en petites quantités", notamment pour soulager les prisons surpeuplées.
Le Premier ministre socialiste Georges Papandréou avait été le premier homme politique à plaider publiquement en faveur d'une telle mesure, en l'absence de débat public sur la question.
Située aux confins sud-est de l'Europe, par où transitent le trafic de drogue provenant de Turquie en direction de l'Ouest et l'immigration clandestine notamment en provenance d'Afghanistan et du Pakistan, la Grèce enregistre un nombre élevé de décès par surdose, soit quelque 300 personnes par an.
Faute d'une réponse efficace des autorités tant dans l'offre de programmes de substitution que dans la prise en charge sanitaire des toxicomanes (échanges de seringues, etc.), la consommation d'héroïne en pleine rue et en plein jour s'est développée de manière jugée inquiétante par les experts et les habitants ces dernières années dans le centre d'Athènes.