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Par ailleurs, et à l’approche du congrès du Polisario prévu pour le mois de septembre, le clan des « Algériens », sous la houlette de l’adjudant algérien, Mohamed Bouhali, joue la surenchère. Voulant garder son emprise sur le mouvement, et sûr du soutien de l’armée algérienne à laquelle il appartient, ce principal représentant de ce clan a brandi la carte de la reprise des armes contre le Royaume. Une manœuvre dictée par la DRS et destinée à séduire les radicaux et les jeunes des camps de Tindouf.
Ainsi, ce pseudo-ministre de la Défense a-t-il précisé, dans des déclarations publiques à l'occasion de l’anniversaire de la création du Front, que ses milices «sont prêtes» à combattre les forces armées Royales. Faut-il voir en cela une nouvelle fuite en avant, une conséquence logique du dernier revers subi le 28 avril au Conseil de sécurité? Il semblerait néanmoins que ces déclarations aient d’autres visées.
Contrairement à ses précédentes sorties, les propos de Bouhali sont, en effet, plutôt adressés à l’opinion publique des camps. L’ex-adjudant de l’armée algérienne fait ainsi monter les enchères en vue de séduire tous les mécontents de la politique « conciliante » menée par Mohamed Abdelaziz. Sa manœuvre est surtout destinée à l’aider dans sa quête de la présidence du mouvement séparatiste lors du congrès prévu en septembre ou octobre et qui se déroulera, pensent certains observateurs, en l’absence de Mohamed Abdelaziz dont l’état de santé se détériore de jour en jour.
Les ambitions de Bouhali se heurtent, cependant à une rude concurrence. Il devra faire face à l’opposition de plus en plus grandissante des Sahraouis originaires de nos provinces anciennement occupées par l’Espagne. Ils réclament leur «droit» à diriger le Polisario à la place du clan des "Algériens", représenté par Mohamed Abdelaziz, sa cousine et épouse, Khadija Hamdi (la puissante «ministre de la Culture») et Mohamed Lamine Bouhali. Ce clan qui a pris les rênes du Front depuis la «mort» de son fondateur Mustapha El Ouali dans des conditions inexpliquées et qui restent un tabou dans les sphères proches de Mohamed Abdelaziz.