Autres articles
-
Niveau de vie, santé : Le rebond post-Covid s'essouffle déjà
-
Pour les rendre compatibles avec tous les groupes sanguins : Un outil pourrait modifier les globules rouges
-
Atterrissage d'urgence et 36 heures bloqués dans un marais entourés de caïmans
-
Flèches contre tracteurs : La bataille silencieuse dans l'Amazonie péruvienne
-
Trump se déguise en pape sur les réseaux sociaux et s'attire des critiques
Les croisements entre Homo Sapiens et Néandertaliens, un cousin de l'homme moderne éteint il y a plus de 30.000 ans, étaient rares, conclut une étude parue lundi.
Selon celle-ci, cela pourrait s'expliquer par le peu d'accouplements entre eux ou le fait que ces rencontres sexuelles avaient un faible taux de reproduction.
Mathias Currat et Laurent Excoffier, du département d'anthropologie de l'Université de Genève (Suisse), ont utilisé un modèle informatique pour estimer la part de la descendance de l'homme de Neandertal dans l'homme moderne.
Ce modèle simulait des contacts potentiels entre Néandertaliens et humains après la sortie d'Afrique de ces derniers il y a 50.000 ans.
Les Néandertaliens avaient émigré d'Afrique pour se répandre en Eurasie bien plus tôt.
Les auteurs de cette recherche ont étudié des échantillons d'ADN de Français et de Chinois d'aujourd'hui et conclu que le succès des accouplements a produit dans le meilleur des cas un taux de croisement entre Néandertaliens et Homo sapiens probablement inférieur à 2%.
Ces résultats laissent penser que les croisements entre humains et Néandertaliens étaient limités, confirmant les conclusions d'études précédentes qui ont examiné l'ADN, soulignent ces chercheurs dont les travaux paraissent dans les Annales de l'Académie nationale américaine des sciences (PNAS) datées du 12-16 septembre.
Des études récentes ont révélé que de 2 à 3% du génome humain non-africain proviendraient de l'homme de Neandertal.
Selon celle-ci, cela pourrait s'expliquer par le peu d'accouplements entre eux ou le fait que ces rencontres sexuelles avaient un faible taux de reproduction.
Mathias Currat et Laurent Excoffier, du département d'anthropologie de l'Université de Genève (Suisse), ont utilisé un modèle informatique pour estimer la part de la descendance de l'homme de Neandertal dans l'homme moderne.
Ce modèle simulait des contacts potentiels entre Néandertaliens et humains après la sortie d'Afrique de ces derniers il y a 50.000 ans.
Les Néandertaliens avaient émigré d'Afrique pour se répandre en Eurasie bien plus tôt.
Les auteurs de cette recherche ont étudié des échantillons d'ADN de Français et de Chinois d'aujourd'hui et conclu que le succès des accouplements a produit dans le meilleur des cas un taux de croisement entre Néandertaliens et Homo sapiens probablement inférieur à 2%.
Ces résultats laissent penser que les croisements entre humains et Néandertaliens étaient limités, confirmant les conclusions d'études précédentes qui ont examiné l'ADN, soulignent ces chercheurs dont les travaux paraissent dans les Annales de l'Académie nationale américaine des sciences (PNAS) datées du 12-16 septembre.
Des études récentes ont révélé que de 2 à 3% du génome humain non-africain proviendraient de l'homme de Neandertal.