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Dans ce cadre mû par la conviction militante et citoyenne et le sens de la responsabilité représentative, les conseillers parlementaires ittihadis s’activent constamment dans leur mission de porte-voix de leurs compatriotes à travers l’ensemble des régions du Royaume, détectant toutes les insuffisances et défaillances enregistrées dans l’exercice gouvernemental.
Ainsi, le conseiller parlementaire usfpéiste Ismaël Al Alaoui, dans une intervention réactive, a mis l’accent sur la problématique complexe de la pénurie, voire l’absence totale de ressources hydriques dans certaines régions, soulignant que la question de l’eau au Maroc requiert d’instamment se focaliser sur les Hautes Orientations Royales considérant que le droit à l’eau fait partie des droits essentiels de l’Homme.
Le parlementaire, membre du Groupe socialiste-Opposition ittihadie, a noté que la pénurie des ressources hydriques se manifeste avec une grande acuité particulièrement en été, les citoyens pâtissant lourdement des ruptures fréquentes de l’approvisionnement en eau affectant la garantie d’assurer leurs besoins les plus élémentaires.
Youssef AidiLà-dessus, Ismaël Al Alaoui a estimé qu’en l’absence d’alternatives efficientes, ce phénomène de pénuries répétitives prend des dimensions inquiétantes, reflétant la gravité de cette problématique, particulièrement en l’absence des solutions efficaces requises, d’autant que le recours aux bassins et puits classiques ne peut déboucher sur des solutions durables.
A côté du «pèlerinage luxueux», des prestations
modiques pour les citoyens ordinaires et
l’absence de toute justice fiscale dans ce domaine
Et d’appeler à l’adoption d’une nouvelle approche dans l’élaboration d’un plan d’aménagement urbain à même de faire des précipitations hydriques une simple ressource complémentaire évitant leur déperdition dans la mer, en soulignant, par ailleurs, que le traitement judicieux et laborieux de ce dossier requiert une vision globale regroupant l’investissement dans les infrastructures et la modernisation des solutions locales, outre l’enracinement de « la culture de la consommation rationnelle de l’eau et l’investissement des nouvelles technologies conçues en la matière.
Pour sa part, le conseiller parlementaire, président du Groupe socialiste-Opposition ittihadie à la Chambre des conseillers, Youssef Aïdi a déploré la hausse exorbitante des charges du pèlerinage, appelant, en conséquence, à interpeller les politiques suivies dans la gestion de ce « dossier religieux très sensible » et rappelant que le « Hajj » représente, en tout état de cause, un droit légitime dont le gouvernement est tenu de garantir l’accès juste et équitable…
A cet égard, le conseiller parlementaire, président du Groupe d’opposition ittihadie à la Chambre des conseillers, a relevé les dysfonctionnements fréquents et répétitifs qui entachent d’ores et déjà « ce grand chantier », dont notamment la décision de limiter la compétence de réservation et prise en charge des potentiels pèlerins à seulement quatre agences de voyage consacrant, de ce fait, le monopole, ce qui incite à poser des interrogations légitimes quant aux critères de sélection et au principe constitutionnel de l’égalité des chances.
Ismaël Al AlaouiD’autre part, le conseiller parlementaire ittihadi n’a pas manqué d’évoquer la grande augmentation des frais du pèlerinage cette saison ayant dépassé les 66 mille dirhams quant au processus officiel de même dans certains cas, cela a été d’environ 100 mille, en particulier dans des processus privés, et ce « sans aucune justification plausible et convaincante », ce qui, encore une fois, dénote de l’absence de toute politique de soutien efficace et de maîtrise du cours des tarifs.
La question de l’eau au Maroc requiert d’instamment
se focaliser sur les Hautes Orientations Royales considérant que le droit
à l’eau fait partie des droits essentiels de l’Homme
Youssef Aïdi a, également, mis en évidence ce qu’il a qualifié de « pèlerinage luxueux » ayant converti ce rituel sacré en distinction de classe pour une catégorie bien définie et limitée, « face à des prestations modiques pour les citoyens ordinaires » mais aussi l’absence de toute justice fiscale dans ce domaine.
Dans cette même veine, le président du Groupe socialiste-Opposition ittihadie a relevé la faiblesse, voire parfois l’absence totale de contrôle des agences de voyage accréditées, d’autant que se multiplient les plaintes et doléances quant aux conditions d’hébergement et d’encadrement et à la récurrence du mécontentement concernant les lieux d’hébergement, l’encadrement et la malnutrition, en l’absence de toute instance nationale efficiente de réglementation, de suivi et de contrôle.
Et de clairement appeler à l’ouverture d’une enquête impartiale sur les conditions de gestion du processus du Hajj dans une démarche de reddition des comptes, à même de rendre justice aux pèlerins affectés par cette distinction arbitraire et de garantir la réelle transparence de cet important chantier.
Rachid Meftah