La tension entre les médecins internes et résidents, les médecins du secteur privé et les étudiants en médecine d’une part, et le gouvernement d’autre part, ne semble pas s’apaiser, mais risque même de s’exacerber surtout après le communiqué de l’Exécutif rendu public au début de cette semaine.
En effet, les blouses blanches ont décidé d’organiser un sit-in ce vendredi à partir de 10 heures devant le siège du ministère de la Santé à Rabat pour exprimer leur refus des conditions drastiques que l’Exécutif veut leur imposer.
Ils ont choisi « la résistance » comme slogan de ce sit-in de protestation qui sera suivi, mercredi 28 octobre 2015, d’une marche nationale à Rabat au cours de laquelle ils réitéreront leur disposition à poursuivre leur lutte jusqu’à la fin.
Le dernier communiqué du gouvernement qui n’a pas précisé les détails de l’accord entre les représentants des ministères de l’Enseignement supérieur et de la Santé et la Coordination des étudiants n’a fait que jeter de l’huile sur le feu.
Ladite Coordination a considéré que ce communiqué constitue « une régression dangereuse » sur nombre d’acquis qui ont été réalisés récemment.
Il convient de noter à ce propos que l’Exécutif y a usé d’un ton comminatoire en affirmant qu’il « prendra toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et la protection aux étudiants désireux de reprendre leur scolarité ».
Il a également appelé « les parents, les professeurs, les étudiants, les médecins internes et résidents et tous les concernés à reprendre le cours normal de l’année universitaire ». Et d’ajouter : «Nous sommes prêts à intégrer les représentants des étudiants, des médecins internes et résidents dans les différents processus de réformes qui concernent le secteur de la santé».
Le gouvernement qui s’était engagé à ne pas présenter le projet de loi du service civil national au Secrétariat général du gouvernement sans consensus avec les représentants des médecins étudiants et les médecins internes et résidents, le fera-t-il ? La question est sur toutes les lèvres. Avec autant plus d’acuité que ce projet rappelle les tristement célèbres textes législatifs qui autorisaient la réquisition des personnes et des biens en vue d’assurer la satisfaction des besoins du pays, en l’occurrence les Dahirs du 10 août 1915, du 25 mars 1918 et du 13 septembre 1938.
A noter que le mouvement protestataire des blouses blanches qui est allé crescendo a été provoqué par une décision du ministre de la Santé El Houssaine Louardi visant à imposer un service médical obligatoire de deux années aux lauréats des facultés publiques de médecine et leur affectation dans les zones enclavées.
En effet, les blouses blanches ont décidé d’organiser un sit-in ce vendredi à partir de 10 heures devant le siège du ministère de la Santé à Rabat pour exprimer leur refus des conditions drastiques que l’Exécutif veut leur imposer.
Ils ont choisi « la résistance » comme slogan de ce sit-in de protestation qui sera suivi, mercredi 28 octobre 2015, d’une marche nationale à Rabat au cours de laquelle ils réitéreront leur disposition à poursuivre leur lutte jusqu’à la fin.
Le dernier communiqué du gouvernement qui n’a pas précisé les détails de l’accord entre les représentants des ministères de l’Enseignement supérieur et de la Santé et la Coordination des étudiants n’a fait que jeter de l’huile sur le feu.
Ladite Coordination a considéré que ce communiqué constitue « une régression dangereuse » sur nombre d’acquis qui ont été réalisés récemment.
Il convient de noter à ce propos que l’Exécutif y a usé d’un ton comminatoire en affirmant qu’il « prendra toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et la protection aux étudiants désireux de reprendre leur scolarité ».
Il a également appelé « les parents, les professeurs, les étudiants, les médecins internes et résidents et tous les concernés à reprendre le cours normal de l’année universitaire ». Et d’ajouter : «Nous sommes prêts à intégrer les représentants des étudiants, des médecins internes et résidents dans les différents processus de réformes qui concernent le secteur de la santé».
Le gouvernement qui s’était engagé à ne pas présenter le projet de loi du service civil national au Secrétariat général du gouvernement sans consensus avec les représentants des médecins étudiants et les médecins internes et résidents, le fera-t-il ? La question est sur toutes les lèvres. Avec autant plus d’acuité que ce projet rappelle les tristement célèbres textes législatifs qui autorisaient la réquisition des personnes et des biens en vue d’assurer la satisfaction des besoins du pays, en l’occurrence les Dahirs du 10 août 1915, du 25 mars 1918 et du 13 septembre 1938.
A noter que le mouvement protestataire des blouses blanches qui est allé crescendo a été provoqué par une décision du ministre de la Santé El Houssaine Louardi visant à imposer un service médical obligatoire de deux années aux lauréats des facultés publiques de médecine et leur affectation dans les zones enclavées.