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Ceci dit, les Marocains qui constituent la première communauté étrangère en Espagne avec 748.953 habitants à fin juin, selon le secrétariat d’Etat espagnol chargé de l’Immigration, sont également touchés, particulièrement ceux travaillant dans le secteur agricole.
En effet, les premiers touchés parmi ces chômeurs sont les ouvrières saisonnières marocaines qui travaillant principalement dans la cueillette des fraises. La prochaine campagne dans la localité de Huelva, qui commencera en octobre prochain, se fera par de petites mains européennes.
La priorité au recrutement sera donnée aux Espagnols en chômage qui travaillent dans le secteur agricole et dont le nombre avoisine les 21.000 personnes dans la région, ainsi qu’aux travailleurs en provenance de pays de l’Est, membres de l’Union européenne.
Par ailleurs, la déléguée de l’Emploi de la communauté autonome d’Andalousie à Huelva, Maria José Garcia Prats, a déclaré que 5.500 ouvriers espagnols et étrangers résidant en Espagne ont été recrutés par les propriétaires et les coopératives de fraises. Quelque 3.000 autres ouvriers proviendront des pays de l’Est, membres de l’UE, alors que le reste, soit 2.500 ouvriers pour compléter les 11.000 ouvriers nécessaires à la campagne, seront recrutés parmi les chômeurs locaux. Soucieux du nombre de chômeurs extra-communautaires en Espagne qui va grandissant, le plan de retour volontaire adopté en 2008 par le gouvernement espagnol n’a pas été pour convaincre les Marocains.
Le chiffre de 100.000 sur lequel tablait le gouvernement espagnol, n’a pas dépassé les dix mille immigrés, a fait savoir Celestino Corbacho.