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Ces « Journées allemandes », c’est « plus qu’une simple rétrospective ». Il s’agit, dira Ulf-Dieter Klemm, ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne, de faire « découvrir la diversité et la pertinence de l’engagement de l’Allemagne au Maroc au niveau culturel, économique, politique et en matière de coopération au développement ». M. Klemm reste convaincu qu’en plus de l’amitié traditionnelle de longue date qui lie nos deux pays, « les relations entre le Maroc et l’Allemagne regorgent encore d’importantes potentialités de partenariats à exploiter ».
Il faut dire que M. Klemm est un personnage qui impressionne. Au lendemain de son installation au Maroc, il y a un an et quelques mois, le nouvel ambassadeur a fait montre d’un dynamisme rare, voire exceptionnel. C’est le sentiment, en tous cas, des journalistes qui l’ont connu et approché à l’occasion de sa première rencontre avec la presse à Casablanca. Il se trouve que le diplomate est un passionné du Maroc, de son histoire et de sa culture. Il le dit et on sait qu’il est sincère, comme il est aussi un professionnel infatigable ayant comme seul objectif de hisser la coopération bilatérale à un niveau à même de refléter l’excellence du rapprochement politique.
Certes, le volume actuel des échanges commerciaux ne dépasse pas les deux milliards d’euros, c’est peu et fortement déséquilibré, sachant que les trois quarts sont drainés par les exportations allemandes vers le Maroc. De ce point de vue, il y a en effet, un effort à faire du côté marocain pour étoffer l’offre exportable sur le marché allemand.
En revanche, au plan de la coopération financière, l’Allemagne a cette particularité d’être généreuse avec le Royaume. C’est un modèle exemplaire surtout en matière de coopération au développement.
L’année dernière, à l’issue des négociations bilatérales à Bonn, l’Allemagne a accordé au Maroc une enveloppe financière de près d’1 milliard de DH pour la période 2008-2009, dont 70% sous forme de prêts composites à des conditions favorables et le reste sous forme de financement concessionnel (remboursement étalé sur 40% avec un délai de grâce de 10 ans). « Ce soutien financier allemand s’inscrit, précisait-on lors du point de presse, mercredi au Sheraton-Casablanca, dans la continuité de la coopération au développement. On notera aussi que depuis le début des années 60, l’Allemagne a octroyé au Maroc un volume total de 1,7 milliard d’euros (près de 20 milliards de DH). On pourrait dire qu’en moyenne, 50 millions d’euros sont alloués annuellement au Maroc. Il faut reconnaître que c’est considérable.
L’Allemagne a aussi cette particularité : l’aide au développement dans le monde rural tant en matière d’eau et d’assainissement qu’en matière de protection de l’environnement et de développement durable. L’Allemagne est aussi réputée pour son apport en matière d’énergie verte (éolienne et solaire).
Seul reproche, pourrait-on dire, pour reprendre une formule propre aux commerciaux, c’est le niveau excessivement élevé des prix des produits « made in Germany ». Bien entendu, un euro fort, par rapport à l’ensemble des devises, en l’occurrence le dollar, -sans compter le coût du travail et le niveau de vie des Allemands-, rend le « made in Germany » cher. Mais « la qualité se paie ». En fait, cher ou pas cher, le «made in Germany is beautiful».