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L'un des premiers à voter, le guide suprême Ali Khamenei, a appelé à un vote massif. "La prospérité et le bonheur du pays dépendent de votre choix de la bonne personne et de votre participation à l'élection".
A l'étranger, le Rapporteur spécial de l'ONU sur les droits de l'Homme en Iran Ahmed Shaheed a estimé que le climat politique ne permettait pas de qualifier le scrutin de "libre et équitable", et Washington a dénoncé "le manque de transparence" en écartant "un changement" dans ce pays.
Plus de 50,5 millions d'électeurs sont appelés aux urnes pour désigner pour quatre ans un successeur à M. Ahmadinejad qui ne peut pas briguer un troisième mandat consécutif.
Les bureaux de vote avient ouvert à 08H00 locales et devaient fermer dix heures plus tard. Une prolongation jusqu'à minuit était aussi possible. Les Iraniens élisent également leurs conseils municipaux.
L'élection se jouait entre Hassan Rohani, un religieux de 64 ans et candidat unique des modérés et réformateurs, et trois candidats conservateurs qui se sont détachés: l'ex-chef de la diplomatie Ali Akbar Velayati, le maire de Téhéran Mohammad Bagher Ghalibaf et le chef des négociateurs nucléaires Saïd Jalili.
Deux autres candidats, Mohsen Rezaï et Mohammad Gharazi, n'avaient pratiquement aucune chance.
L'ex-président Akbar Hachémi Rafsandjani, qui soutient M. Rohani, a souhaité que l'élection apporte une plus grande "cohésion" nationale.
Les télévisions montraient des images de bureaux de vote remplis et d'électeurs faisant la queue dans différents quartiers de Téhéran. Un second tour aura lieu le 21 juin si aucun des six candidats n'obtient 50,1% des voix. Les premiers résultats pourraient être annoncés samedi. Pour le camp réformateur, l'enjeu était de mobiliser les abstentionnistes.