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Les Américains se détournent peu à peu de l'Europe au profit de l'Asie, jugée plus importante pour l'avenir de leur pays, selon un sondage présenté mercredi par le German Marshall Funds (GMF).
La moitié des Américains (51%) considère que la Chine, le Japon ou la Corée du Sud sont plus déterminants pour "les intérêts nationaux" des Etats-Unis que les pays de l'Union européenne. Ils sont 38% à être de l'avis contraire.
En 2004, 54% des personnes interrogées par le GMF aux Etats-Unis jugeaient l'Europe plus importante pour leur pays que l'Asie, contre 29% qui pensaient l'inverse.
L'étude montre aussi un écart générationnel, les Américains âgés de 18 à 24 ans ayant, par exemple, une perception de la Chine nettement plus favorable que leurs aînés.
Les Américains sont pourtant une large majorité (63%) à juger que la Chine est "une menace économique". A l'inverse, la montée en puissance de la Chine est considérée comme "une opportunité" par une majorité de sondés aux Pays-Bas (67%), en Suède (65%), au Royaume-Uni (58%), en Allemagne (57%) et en Roumanie (51%).
Les Américains sont également plus enclins que les Européens à voir la Chine comme "une menace militaire".
Cette étude renvoie aux reproches parfois faits en Europe au président américain Barack Obama, accusé au début de son mandat d'accorder plus d'importance à l'Asie qu'à l'alliance historique entre les Etats-Unis et le Vieux Continent.
"Nous sommes peut-être arrivés à une charnière, le moment à partir duquel l'instinct des Américains sera de regarder d'abord vers l'Ouest, en direction de l'Extrême-Orient", commente dans un communiqué Craig Kennedy, président du GMF, une institution américaine de promotion des liens transatlantiques.
"Il y a pourtant, des deux côtés de l'Atlantique, la conscience que les Etats-Unis et l'UE partagent des valeurs communes fondamentales”, observe pour sa part Angelo Benessia, patron de la banque italienne Compagnia di San Paolo qui co-parraine l'étude.
“Politiquement et culturellement, poursuit-il, il y a toujours un +Monde libre+, bien qu'il ait perdu sa primauté économique. Faire repartir la croissance économique, et redéfinir son sens dans des sociétés libres et justes, pourrait s'avérer la priorité commune à laquelle les dirigeants des deux côtés de l'Atlantique doivent travailler ensemble”.
L'étude d'opinion annuelle Transatlantic Trends a été réalisée par TNS Opinion entre le 25 mai et le 20 juin aux Etats-Unis, en Turquie et dans douze pays de l'UE. L'échantillon de personnes de 18 ans et plus interrogées était d'environ 1.000 personnes dans chaque pays. Pour en savoir plus: www.transatlantictrends.org (en anglais).
La moitié des Américains (51%) considère que la Chine, le Japon ou la Corée du Sud sont plus déterminants pour "les intérêts nationaux" des Etats-Unis que les pays de l'Union européenne. Ils sont 38% à être de l'avis contraire.
En 2004, 54% des personnes interrogées par le GMF aux Etats-Unis jugeaient l'Europe plus importante pour leur pays que l'Asie, contre 29% qui pensaient l'inverse.
L'étude montre aussi un écart générationnel, les Américains âgés de 18 à 24 ans ayant, par exemple, une perception de la Chine nettement plus favorable que leurs aînés.
Les Américains sont pourtant une large majorité (63%) à juger que la Chine est "une menace économique". A l'inverse, la montée en puissance de la Chine est considérée comme "une opportunité" par une majorité de sondés aux Pays-Bas (67%), en Suède (65%), au Royaume-Uni (58%), en Allemagne (57%) et en Roumanie (51%).
Les Américains sont également plus enclins que les Européens à voir la Chine comme "une menace militaire".
Cette étude renvoie aux reproches parfois faits en Europe au président américain Barack Obama, accusé au début de son mandat d'accorder plus d'importance à l'Asie qu'à l'alliance historique entre les Etats-Unis et le Vieux Continent.
"Nous sommes peut-être arrivés à une charnière, le moment à partir duquel l'instinct des Américains sera de regarder d'abord vers l'Ouest, en direction de l'Extrême-Orient", commente dans un communiqué Craig Kennedy, président du GMF, une institution américaine de promotion des liens transatlantiques.
"Il y a pourtant, des deux côtés de l'Atlantique, la conscience que les Etats-Unis et l'UE partagent des valeurs communes fondamentales”, observe pour sa part Angelo Benessia, patron de la banque italienne Compagnia di San Paolo qui co-parraine l'étude.
“Politiquement et culturellement, poursuit-il, il y a toujours un +Monde libre+, bien qu'il ait perdu sa primauté économique. Faire repartir la croissance économique, et redéfinir son sens dans des sociétés libres et justes, pourrait s'avérer la priorité commune à laquelle les dirigeants des deux côtés de l'Atlantique doivent travailler ensemble”.
L'étude d'opinion annuelle Transatlantic Trends a été réalisée par TNS Opinion entre le 25 mai et le 20 juin aux Etats-Unis, en Turquie et dans douze pays de l'UE. L'échantillon de personnes de 18 ans et plus interrogées était d'environ 1.000 personnes dans chaque pays. Pour en savoir plus: www.transatlantictrends.org (en anglais).