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Le tenant du titre pratiquement hors course : Qui de l’IRT, HUSA et Raja succèdera au WAC ?


Chady Chaabi
Samedi 17 Mars 2018

L’IRT et le Raja parmi les favoris.
L’IRT et le Raja parmi les favoris.
A dix journées de la fin du championnat, ce sont encore trois équipes à lorgner le titre. Un trio qui ne se tient qu’en cinq points. Chacune d’entre elles a des arguments à faire valoir. A partir de quatre critères : forme du moment, calendrier, effectif et position au classement, nous allons tenter d’autopsier leurs chances dans la quête du fauteuil national.

L’IRT, le mieux lancé
32 points sur 36 possibles, 16 buts marqués, trois encaissés, neuf clean sheet : Depuis le revers qui a précipité le départ de Zaki contre l’OCS (1-0, le 17 novembre), Tanger a remis les gaz et a enchaîné dans le sillage du duo Mehdi Neghmi et Ahmed Hamoudane, à qui le club doit plus de la moitié des buts inscrits (14 sur 26).   
Derrière, la charnière centrale ainsi que le portier sont souvent décisifs, d’où le statut de meilleure arrière-garde du championnat. Sans en faire des tonnes dans le jeu, mais avec une certaine qualité technique, l’Ittihad de Tanger, solide, dont le score fétiche est le 1-0 (six fois), sait se montrer froidement efficace et faire de la réussite sa complice. Une réussite arrimée à une discipline de fer et à un esprit collectif qui se maintient souvent jusqu’au bout du temps réglementaire (8 points pris dans les 10 dernières minutes).
Le club nordiste n’a pas claironné qu’il voulait viser le titre en début de saison, et Lamrabet, qui a repris le flambeau fin novembre, non plus. Mais il n’est pas venu pour ne pas être ambitieux, surtout que cela fait des années que l’IRT poursuit une évolution régulière au classement. A force de constance, le titre pourra se concrétiser, mais l’équipe est assez jeune. Alors que les prochaines semaines mettront sur son chemin de grosses cylindrées, telles que le WAC, le DHJ, et les deux clubs de Rabat, il lui faudra gérer la pression et le poids des poursuivants, pour ne pas voir son avance fondre comme neige au soleil.

HUSA, le plus inattendu
Nanti d’une huitième place à la fin de l’exercice précédent, le Hassania est l’invité surprise de cette saison. En dépit d’un mercato estival ambitieux, le club d’Agadir n’était pas programmé à occuper la position de dauphin à dix journées de la fin.  
Ce club cultive les paradoxes. S’il est très peu à son avantage à l’extérieur, 10 points en 9 matchs dont 3 défaites, a contrario, fort de la seconde meilleure attaque (32 buts) du championnat, boostée par des ailiers supersoniques, il présente le meilleur bilan (8 victoires et 3 nuls) dans son antre, où il est l’une des deux équipes encore invaincues de la Botola, l’autre étant l’OCS.
Cependant, ceci ne garantit pas d’être champion en fin de saison. Car dans leur cas, avec un effectif réduit en qualité et malgré l’ingéniosité dont fait preuve, depuis le début de saison, le technicien espagnol Ghamondy, il ne faudrait surtout pas qu’il y ait une épidémie de blessés,  du fait que leur programme d’ici à la fin de saison s’annonce ardu, avec pour exemple la réception du leader tangérois, mais également du Difaâ El Jadida à une journée de la fin, après avoir rendu visite au WAC une semaine plus tôt.

Le Raja, le plus expérimenté
Jusque-là, la saison du Raja est faite de hauts et de bas, il n’y a pas de débat. Les séries positives et négatives se succèdent, en un ballet quasi ininterrompu. Les Rajaouis n’ont jamais réussi à gagner plus de trois matchs consécutifs. En perdant, samedi dernier contre un concurrent direct, le Hassania (1-0), les Verts ont ainsi clots une série, toutes compétitions confondues, de deux défaites et deux nuls, entrecoupés par une victoire.
Néanmoins, bien au-delà de leurs difficultés à amorcer un cercle vertueux, vu la cacophonie et la lutte de pouvoir qui règnent en coulisses, le Raja peut s’appuyer sur une expérience emmagasinée grâce à un passé glorieux en plus d’éléments tels que Iajour, meilleur buteur du championnat (14 buts) ou Hafidi, capables de mener leurs coéquipiers dans le sprint final.  
Ceci dit, si leur calendrier s’annonce peu touffu, puisqu’il leur propose seulement deux équipes du Top 4, en un sens, avec cinq points de retard sur le leader, Guarrido et ses hommes n’ont plus leur destin en main, après être passés à côté aussi bien contre l’IRT (1-1) que le HUSA (0-1). Et cela peut faire toute la différence à la fin.
En somme, si l’on devait jouer au devin, notre pronostic se porterait sur la fougue et la jeunesse de l’IRT.


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