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Dans notre société, le sport est de plus en plus mis en valeur. A bon droit, d'ailleurs. Mais du coup, l'évocation même d'une dépendance à son sujet peut donc étonner. Pourtant dans certaines conditions, la pratique sportive peut bel et bien relever… d'une addiction sans substance.
Bien que difficile à détecter, elle touche les sportifs de haut niveau mais également les amateurs. Réunis en congrès à Nantes la semaine dernière, plusieurs centaines d'addictologues francophones ont traité cette question. Ils ont aussi, évoqué les actions de prévention à entreprendre auprès des coachs et des parents de jeunes sportifs.
Une définition très précise de l'addiction au sport a été proposée par le Centre d'études et de recherches en Psychopathologie (CERPP) de Toulouse, et par les Universités de Toulouse et de Bordeaux. Elle repose sur " un besoin irrépressible et compulsif de pratiquer régulièrement et intensivement une ou plusieurs activités physiques et sportives en vue d'obtenir des gratifications immédiates et ce malgré des conséquences négatives à long terme sur la santé physique, psychologique et sociale ". Mais si elle est clairement identifiée, l'addiction au sport n'en reste pas moins difficile à diagnostiquer. Un ensemble de signes peut toutefois mettre les médecins (et l'entourage) sur la piste. Nausées, douleurs à répétition, troubles du sommeil à l'approche d'une compétition, asthme d'effort, fractures de fatigue ou perte de poids inexpliquée doivent alerter. L'entourage du sportif doit alors les prendre en compte.
Ces addicts sont d'autant plus difficiles à détecter que l'objet de leur dépendance est porté aux nues. Pour le Dr Stéphane Pretagut, psychiatre dans le service d'addictologie du CHU de Nantes, l'addiction au sport est " la modélisation de ce qui se passe dans notre société ". En effet, " les fortes pressions exercées sur les sportifs et le fait qu'on les laisse tomber à la moindre blessure ressemblent à ce qui se produit dans notre société ". Il appelle à " crever la bulle sacralisée du sport ", pour éviter les addictions et mieux soigner ces dépendances qui provoquent des dommages importants.
Bien que difficile à détecter, elle touche les sportifs de haut niveau mais également les amateurs. Réunis en congrès à Nantes la semaine dernière, plusieurs centaines d'addictologues francophones ont traité cette question. Ils ont aussi, évoqué les actions de prévention à entreprendre auprès des coachs et des parents de jeunes sportifs.
Une définition très précise de l'addiction au sport a été proposée par le Centre d'études et de recherches en Psychopathologie (CERPP) de Toulouse, et par les Universités de Toulouse et de Bordeaux. Elle repose sur " un besoin irrépressible et compulsif de pratiquer régulièrement et intensivement une ou plusieurs activités physiques et sportives en vue d'obtenir des gratifications immédiates et ce malgré des conséquences négatives à long terme sur la santé physique, psychologique et sociale ". Mais si elle est clairement identifiée, l'addiction au sport n'en reste pas moins difficile à diagnostiquer. Un ensemble de signes peut toutefois mettre les médecins (et l'entourage) sur la piste. Nausées, douleurs à répétition, troubles du sommeil à l'approche d'une compétition, asthme d'effort, fractures de fatigue ou perte de poids inexpliquée doivent alerter. L'entourage du sportif doit alors les prendre en compte.
Ces addicts sont d'autant plus difficiles à détecter que l'objet de leur dépendance est porté aux nues. Pour le Dr Stéphane Pretagut, psychiatre dans le service d'addictologie du CHU de Nantes, l'addiction au sport est " la modélisation de ce qui se passe dans notre société ". En effet, " les fortes pressions exercées sur les sportifs et le fait qu'on les laisse tomber à la moindre blessure ressemblent à ce qui se produit dans notre société ". Il appelle à " crever la bulle sacralisée du sport ", pour éviter les addictions et mieux soigner ces dépendances qui provoquent des dommages importants.