-
Région Béni-Mellal-Khénifra: signature d’une convention de partenariat pour la collecte de données sur les ménages
-
M’diq: Salon des femmes rurales pour encourager les initiatives économiques
-
Le 59ème Salon international de la rose à parfum, du 3 au 6 mai à Kelâat M’Gouna
-
Benguérir: session de formation dans le domaine de la mobilité électrique
-
Guercif: 1.800 élèves bénéficient d'informations et d'orientations post-baccalauréat
Cet anniversaire, qui marque aussi une date-phare dans l'histoire de la solidarité maghrébine, commémore le soulèvement de la population de Casablanca, les 7 et 8 décembre 1952, pour dénoncer l'assassinat, deux jours auparavant, du leader syndicaliste Ferhat Hachad, secrétaire général de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT).
Le défunt fut une grande figure du syndicalisme maghrébin qui avait, comme le rapportent les historiens de l'époque, inscrit d'emblée le mouvement syndical tunisien dans la lutte pour l'indépendance.
Il s'agit d'un leader qui, après avoir consolidé les bases de son syndicat (120 mille adhérents environ en 1951), avait milité pour la création d'une union syndicale nord-africaine regroupant les syndicats en naissance au Maroc, en Algérie et en Libye.
Son assassinat a provoqué, alors, des émeutes sanglantes à Casablanca et un soulèvement populaire qui allait, ensuite, faire tâche d'huile et s'étendre à d'autres villes du Royaume et aussi en Algérie.
Ce mouvement de protestation illustre la solidarité du peuple marocain avec les peuples voisins et frères du Maghreb et exprime aussi l'ampleur de la colère et l'indignation des populations soumises alors au joug du Protectorat français.
En commémorant chaque année l'anniversaire de ces évènements de décembre 1952, la famille de la Résistance, ainsi que l'ensemble des composantes de la Nation se remémorent l'épopée historique de la lutte pour l'indépendance et les immenses sacrifices consentis par les martyrs de la résistance pour l'indépendance, à leur tête le père de la Nation, Feu SM Mohammed V et son compagnon de lutte et d'exil, Feu SM Hassan II.
Cette commémoration illustre parfaitement la solidarité maghrébine et l'attachement des Marocains à l'unité des peuples de la région et au projet d'un Maghreb arabe uni.