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Ainsi, le Produit intérieur brut (PIB), corrigé des variations saisonnières (CVS), a affiché un accroissement de 2% en volume au lieu de 4,9% le même trimestre de l’année 2011. En terme nominal, il a marqué une hausse de 3,2%, soit une augmentation du niveau général des prix (prix implicite du PIB) de 1,2% en glissement annuel.
Dans ce contexte, la valeur ajoutée du secteur agricole a reculé de 9% (au lieu d’une hausse de 4,3% au quatrième trimestre 2011). Pour sa part, le PIB non agricole s’est accru de 3,7% (au lieu de 5%) en dépit du recul des activités du bâtiment et travaux publics de 5,7% au lieu d’une hausse de 7% et de celles de l’industrie d’extraction de 2,8% (au lieu d’une hausse de 8,2%).
Les autres activités non agricoles ont enregistré des croissances positives et ce, malgré le ralentissement de quelques secteurs par rapport au même trimestre de l’année 2011:
- Les hôtels et restaurants de 5,6% au lieu d’une baisse de 7% ;
- Les services rendus aux ménages et aux entreprises de 4,7% au lieu de 4,4% ;
- Les services financiers et assurances de 3,3% au lieu de 9,9% ;
- Le commerce de 1,6% au lieu de 4,9% ;
- Les transports de 3,5% au lieu de 3,9%;
- Les postes et télécommunications de 19,6% au lieu de 23% ;
- L’électricité et eau de 1,7% au lieu de 12,8% ;
- Les industries de transformation de 0,7% au lieu de 4%.
Au niveau de la demande intérieure, les dépenses de consommation finale des ménages se sont accrues de 2% au quatrième trimestre 2012 au lieu de 8% le même trimestre de l’année précédente. Leur contribution à la croissance est de 1,2 point au lieu de 4,5 points. La consommation finale des administrations publiques a affiché une hausse de 6,9% au lieu de 4,7% et a contribué pour 1,1 point à la croissance. De son côté, l’investissement (formation brute de capital fixe et variations de stocks) a enregistré une baisse de 0,7% au lieu d’une hausse de 3,7%.
S’agissant des échanges extérieurs de biens et services, ils se sont légèrement améliorés puisqu’ils ont contribué positivement pour 0,5 point à la croissance économique après une contribution négative de 0,2 point le quatrième trimestre de l’année 2011. Ainsi, Les exportations ont augmenté de 2,2% après une baisse de 6,2% et les importations ont affiché une hausse de 0,6% après une diminution de 4,9%.
Durant ce trimestre, le revenu national brut disponible (RNBD) n’a progressé que de 1,7% au lieu de 5,6% le même trimestre de l’année précédente. Cette évolution trouve son origine dans le recul de 7,9% des transferts courants nets reçus du reste de monde au lieu d’une augmentation de 8,6% (avec une baisse des transferts des Marocains résidant à l’étranger de 4,8% au lieu d’une hausse de 6,3%).
Concernant l’année 2012, le taux de croissance économique aurait été de 2,4%, soit le même niveau prévu par le HCP en juin 2012.