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L'accord n'a cependant pas été signé par la Coordination des mouvements de l'Azawad, qui regroupe plusieurs groupes rebelles comme le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), qui a demandé un "délai raisonnable" en vue de consulter les populations qu'elle représente.
Le ministère a par ailleurs invité la presse à une "cérémonie de paraphe de l'accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d'Alger".
Dans un souci d'équilibre entre les exigences contradictoires de souveraineté et d'autonomie, le texte, dont l'AFP a obtenu copie, appelle à "reconstruire l'unité nationale du pays sur des bases novatrices, qui respectent son intégrité territoriale et tiennent compte de sa diversité ethnique et culturelle".
Les groupes signataires sont: le Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA), le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA), le Mouvement arabe de l'Azawad-dissident (MAA-dissident), la Coordination pour le peuple de l'Azawad (CPA) et la Coordination des mouvements et fronts patriotiques de résistance (CM-FPR).
Le gouvernement malien et ces six groupes avaient entamé à la mi-février à Alger un cinquième round de négociations.
Les deux parties ont mené depuis juillet 2014 quatre séries de négociations, les premières à rassembler l'ensemble des parties prenantes au conflit depuis celles qui avaient abouti à un accord intérimaire le 18 juin 2013 à Ouagadougou, au Burkina Faso.
Etaient exclus des négociations les groupes liés à Al-Qaïda qui, à un moment alliés du MNLA, ont occupé pendant plus de neuf mois le nord du Mali avant d'en être partiellement chassés par une intervention armée internationale lancée en 2013 par la France. En août 2014 lui a succédé l'opération "Barkhane", dont le rayon d'action s'étend à l'ensemble de la zone sahélo-saharienne.
Cette zone a cependant enregistré depuis l'été une recrudescence d'attaques, notamment jihadistes, visant les forces maliennes ou étrangères, mais aussi les civils.