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Comme prévu, la première réunion de la Haute commission de concertation sur le dialogue social tenue vendredi dernier à Rabat n’a débouché sur rien de concret. Elle aura donné lieu plus à un monologue gouvernemental qu’à un véritable dialogue entre celui-ci et ses partenaires sociaux. Les représentants des cinq centrales les plus représentatives, ainsi que du patronat ne cachent d’ailleurs pas leur déception. A tel point que les différents syndicats n’y ont perçu rien d’autre qu’une volonté du gouvernement de gagner plus de temps et de tergiverser pour leur faire oublier que l’Exécutif n’est là que pour aller de l’avant dans l’application de sa politique anti-sociale.
A preuve, le chef du gouvernement s’est lancé dans une grande digression sur le Printemps arabe, l’exception marocaine, la difficile conjoncture économique que connaît le Maroc.
Concernant les dossiers cruciaux de l’heure, il a tout occulté. Y compris l’épineuse question d’effectuer des ponctions illégales sur les salaires des fonctionnaires grévistes. Pour Abderrahmane Azzouzi, le secrétaire général de la FDT, cette réunion a porté sur des généralités, les propos des différents ministres ont été ressassés à maintes reprises lors de rencontres précédentes et il n’y a pas eu d’accord sur la démarche à adopter pour mener les négociations et établir un calendrier des concertations autour des grands chantiers.
Pour aller de l’avant et mettre fin à la souffrance de la classe ouvrière, à l’offensive sans précédent menée contre les libertés syndicales et répondre à leurs revendications légitimes, Abderrahmane Azzouzi a recommandé la tenue d’une réunion de haut niveau étalée sur un mois au lieu d’une par trimestre comme l’a suggéré le chef du gouvernement, et ce pour l’examen de l’ensemble des questions en suspens, le règlement des conflits particulièrement dans le privé ou celles à caractère urgent, l’amélioration des salaires, des indemnités, la réforme des caisses de retraites, entre autres. Et particulièrement la mise en œuvre des dispositions de l'accord du 26 avril 2011.
La FDT et la CDT vont procéder très prochainement à l‘évaluation de cette réunion en vue de décider des mesures et actions militantes à entreprendre dans le cadre de la coordination entre les deux centrales, a-t-il fait savoir.